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Les Celtics qualifiés pour les Finales 2024 ! • Basket-ball américain

Celtics

LE Celtics visent le balayage à Gainbridge Fieldhouse, mais le Paceurs – toujours privés de Tyrese Haliburton – entendent offrir à leurs fans une dernière soirée festive en 2023/24. Au contraire, celle-ci est malheureusement amère pour eux, puisque ce sont les C’s qui repartent avec la victoire (105-102) après un « money-time » encore une fois maîtrisé de la tête et des épaules.

Auteurs d’un 15-4 pour clôturer ce Game 4, les coéquipiers de Jaylen Brun (29 points, 6 rebonds, 3 interceptions), Jayson Tatum (26 points, 13 rebonds, 8 passes) et Vacances à Jrué (17 points, 9 rebonds) a attendu la dernière minute, et un 3-points de Derrick Blanc (16 points, 5 interceptions, 3 contres), pour finir Andrew Nembhard (24 points, 10 passes décisives, 6 rebonds), Pascal Siakam (19 points, 10 rebonds) et tout Indiana.

Meilleure équipe de la saison régulière, Boston disputera ainsi comme on l’imaginait le Finales 2024 et ils débuteront dans dix jours, le 6 juin, contre le vainqueur de la série entre Dallas et Minnesota (3-0 pour les Mavericks actuellement).

Un « balayage » sévère…

Dans le jeu, et sous l’impulsion du duo Jayson Tatum – Jrue Holiday, ce sont les Celtics qui ont pris le meilleur départ : 14-6, grâce à une belle habileté extérieure et une propreté balle en main. Mais les Pacers s’accrochent et, outre quelques rebonds offensifs bienvenus, ils peuvent compter sur la bonne activité de TJ McConnell en sortie de banc pour revenir en touche (29-27).

Dans le deuxième quart-temps, le public commençait à s’échauffer puisque Pascal Siakam mais surtout Andrew Nembhard ouvraient la voie pour Indiana, qui faisait à égalité avec une équipe de Boston de son côté guidée par Jayson Tatum et Jaylen Brown. Le match a été serré, avec un peu plus de déchet des deux côtés, sans que personne ne se démarque vraiment à la mi-temps (58-57).

Après la pause, ça continue d’être coup pour coup entre des Pacers toujours à l’aise collectivement et des Celtics en manque d’adresse mais comptant sur Jaylen Brown pour tenir le coup (83-80). La tension monte particulièrement lorsque Myles Turner et le même Brown s’échauffent, après un timbre de Turner sur Derrick White qui n’a pas été apprécié par « JB »…

Dans le dernier acte, Indiana tente tout pour se donner une chance de prolonger la série : Pascal Siakam, Andrew Nembhard et Aaron Nesmith sortent leurs muscles pour marquer dans la peinture, sans compter leurs efforts. L’écart grimpe à une dizaine d’unités, mais Boston ne s’affole pas et se tourne vers Jaylen Brown, Jayson Tatum et Jrue Holiday pour combler le déficit. Jusqu’à ce que Derrick White, précieux en défense, force la décision en attaque, avec un 3-points meurtrier synonyme de qualification dans la dernière minute (105-102). JEU TERMINÉ !

SE SOUVENIR

Boston jouera bien pour un 18e titre record. Comme il y a deux ans, les Celtics atteignaient la Finale pour la 23ème fois de leur histoire. Jusqu’à présent, ils ont remporté 17 de leurs 22 finales et, en cas de nouveau trophée, ils reprendraient l’avantage sur les Lakers en tête de ce prestigieux classement. Une qualification à la saveur particulière et aux allures d’hommage, puisqu’elle intervient le jour du décès de Bill Walton, champion avec Boston en 1986.

L’Indiana a appris une autre leçon. Comme c’est cruel pour les Pacers, « balayés » sans ménagement par les Celtics alors qu’ils auraient très bien pu prendre un, deux voire trois matchs dans cette série. Le problème, c’est que la différence d’expérience entre les deux équipes s’est constamment fait sentir dans les moments clés et, dans ce Game 4, c’est à partir du moment où ils menaient 98-90 que les hommes de Rick Carlisle se sont effondrés. En témoigne leur 15-4 encaissé et leurs 3 minutes 33 sans panier pour clôturer le match. Hâte, manque de réalisme et

Jaylen Brown élu MVP de la série. Avec 29,8 points, 5,0 rebonds, 3,0 passes décisives et 2,0 interceptions Avec une moyenne sur quatre matchs, à 52% au tir (dont 37% à 3-points), Jaylen Brown repart logiquement avec le Trophée Larry Bird, qui récompense le meilleur joueur de la finale de la Conférence Est depuis deux ans. Après Jayson Tatum et Jimmy Butler, « JB » ajoute son nom au palmarès de cette distinction qu’il pourrait accompagner, derrière elle, d’un titre de MVP des Finals encore plus convoité et éblouissant…

Indiana / 102CoupsRebonds
JoueursMin.Coups3 pointsLFÔDTPDFaire la fêteIntPbCT+/-PointsÉvaluer
P.Siakam3918/080/33/546dix30030-91917
A. Nesmith354/111/65/606611100-81414
Monsieur Turner272/62/52/204415040-1185
A. Nembhard3918/103/61/1246dix2131-12431
B. Sheppard211/41/30/012303100-234
O. Toppin295/92/40/016722120+51216
D. McDermott131/11/10/001132001+538
I. Jackson122/40/00/041503012+548
TJ McConnell257/160/11/214541110+11514
40/8729/1016/1213344724195144102117
Boston / 105CoupsRebonds
JoueursMin.Coups3ptsLFÔDTPDFaire la fêteIntPbCT+/-PointsÉvaluer
J. Tatum4426/113/111/13dix1385150+62628
A. Horford402/41/32/226852101+3720
J. Vacances387/132/61/118923010+21721
D.White427/142/90/013443503+51625
J. Brown4422/114/83/624623331+62924
X.Tillman90/20/00/020200010-20-1
S. Hauser141/61/52/201111011+452
P. Pritchard91/21/22/210101000-955
40/8914/4414/111232442218dix116105124

Comment lire les statistiques ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tentatives de tir ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers francs effectués / lancers francs tentés ; O = rebond offensif ; D=rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; ETP : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contre ; +/- = Différence de points lorsque le joueur est sur le terrain ; Points = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – actions négatives.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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