Lors du sommet de l’Otan, Washington et Berlin ont annoncé mercredi que les États-Unis « commenceraient des déploiements épisodiques de capacités de tir à longue portée » en Allemagne en 2026.
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Un accord entre Berlin et Washington qui ne plaît pas à Moscou. La décision annoncée cette semaine de déployer des missiles américains à longue portée en Allemagne pourrait faire des capitales européennes des cibles pour les missiles russes et des victimes d’un affrontement entre Washington et Moscou, a déclaré samedi 13 juillet le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« L’Europe est une cible pour nos missiles, notre pays est une cible pour les missiles américains en Europe. Nous avons déjà vécu cela, nous l’avons vécu. Nous avons la capacité de contenir ces missiles, mais les victimes potentielles sont les capitales de ces pays européens. »a-t-il déclaré.
Lors du sommet de l’OTAN, Washington et Berlin ont annoncé mercredi dans une déclaration commune que les États-Unis « commencer des déploiements épisodiques de capacités de tir à longue portée » en Allemagne en 2026, citant des missiles SM-6, des missiles Tomahawk et des armes hypersoniques en cours de développement, qui augmenteront la gamme des capacités actuellement déployées en Europe. « démontrera l’engagement des États-Unis envers l’OTAN et sa contribution à une dissuasion européenne intégrée », selon le communiqué de presse.
L’annonce a été dénoncée par le Kremlin comme une forme de retour à « guerre froide ». Les ministres de la Défense russe et américain se sont entretenus vendredi pour discuter « réduire le risque d’escalade »selon Moscou, alors que Washington a insisté à cette occasion sur « L’importance de maintenir les lignes de communication ».