Augmentation des budgets de l’Elysée et du Parlement malgré la rigueur : Laurent Saint-Martin renvoie la décision au débat parlementaire
Interrogé sur l’augmentation des dotations allouées à la Présidence de la République, à l’Assemblée nationale et au Sénat dans le projet de budget 2025, alors que le gouvernement demande également « efforts » à un certain nombre de secteurs d’activité, Laurent Saint-Martin a rappelé samedi que « tous ces budgets, sans exception, seront soumis au Parlement »qui sera « souverain ».
« Si le débat parlementaire considère qu’il faut financer nos institutions différemment »ce sera aux parlementaires de décider « décider »a-t-il ajouté sur TF1. « Je comprends que cela pose des questions et qu’un débat existe là-dessus »a noté M. Saint-Martin. « Maintenant, les Français ont aussi besoin d’institutions solides, ils ont aussi besoin de représentants capables de bien faire leur travail »il a insisté.
Le projet de budget pour 2025 présenté jeudi par le gouvernement prévoit de porter les crédits de l’Elysée à 125,7 millions d’euros, contre 122,6 votés dans la loi de finances pour 2024. Une augmentation de 3 millions d’euros et 2,5% de ce budget, un chiffre supérieur à la hausse globale des prix prévue en 2025 par le même texte législatif (inflation moyenne de 1,8%).
Les augmentations de crédits pour l’Assemblée et le Sénat, portées respectivement de 607,6 millions à 618 millions d’euros (+1,7%) et de 353,5 millions à 359,5 millions d’euros (+1,7%), sont inférieures à l’inflation moyenne.
La présidence de la République a précisé samedi à l’Agence France-Presse avoir présenté « communiquer volontairement à Bercy ses projections budgétaires pour l’année à venir » et j’ai postulé cette année « les taux d’inflation fixés comme objectif par Bercy pour les ministères, à savoir 1,6% pour le fonctionnement et l’investissement et 3,1% pour la masse salariale ».
« L’enveloppe dédiée à l’activité du Président de la République pour l’année à venir sera inchangée »a annoncé l’Elysée, qui assure également que l’augmentation du budget a été « été divisé par 4 » pour 2025 par rapport à celui de l’année précédente, pour laquelle le budget de l’Elysée a augmenté de 12 millions d’euros.