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les bouillants OM-PSG des années 1990 racontés par Daniel Bravo

les bouillants OM-PSG des années 1990 racontés par Daniel Bravo

Ancien joueur du PSG et de l’OM, ​​Daniel Bravo a vécu les affrontements entre les deux clubs au plus fort de leur rivalité dans les années 90. Invité à Rothen s’enflamme vendredi sur RMC à deux jours de la Classique, le consultant de beIN Sports n’a rien oublié de ces matchs très, très chauds.

Tacles meurtriers, bagarres, cartons rouges… La Classique OM-PSG n’a pas toujours été un match à sens unique à l’issue duquel les Parisiens ont fini par s’imposer. Dans les années 1990, lorsque les deux clubs étaient au sommet de la Ligue 1, la rivalité et la haine entre certains adversaires aboutissaient la plupart du temps à un football en bouillie. Des matches indigestes, hachés, marqués par des fautes et des échauffourées, le tout dans un climat délétère.

Dans Rothen s’enflamme vendredi sur RMC, Daniel Bravo, milieu polyvalent qui a joué au PSG (1989-1996) avant une saison de pause à l’OM (1998-1999), se souvient de ces matches pas comme les autres.

Bravo : « On pourrait parler de méchanceté »

« La mentalité des joueurs a changé. Avant, il y avait plus d’intensité. Quand on perdait un match, on ne dormait pas la nuit. Il y avait toujours cette animosité. La différence se faisait sur le terrain. Il y avait une plus grande animosité entre les joueurs. joueurs. On pourrait parler de méchanceté. » Un état d’esprit qui, selon l’international tricolore (61 ans, 13 sélections) a plu aux supporters : « Le spectacle a souffert mais les gens ont apprécié parce que c’était un peu les jeux du cirque. Il y a eu tellement de tacles, de coups de poing. .. ça allait dans toutes les directions. »

Joueur du PSG, Daniel Bravo a souvent connu la défaite face à l’OM dans les années Tapie : « On n’avait pas cette agressivité. On ne pouvait pas être aussi méchant. Je ne dis pas qu’on était soft. On pouvait être agressif. Mais il y avait « Une différence entre mettre le pied à terre et vouloir faire mal, faire mal à l’adversaire. Pour certains, ils étaient ensemble en équipe de France. On ne peut pas blesser un de ses coéquipiers en équipe de France. L’état d’esprit des Marseillais était Ce n’est pas pareil. Bernard Tapie avait beaucoup de responsabilités, il leur communiquait cette agressivité. » Loin de ces oppositions volcaniques, l’OM accueille le PSG dimanche soir pour le Classique de la 27e journée de Ligue 1.

ABr avec Rothen s’enflamme

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