Pour de nombreux fabricants, l’électrification de leur gamme est loin d’être la panacéeTesla a connu une chute de 55% de son bénéfice net au premier trimestre 2024, et le contexte est actuellement difficile avec des ventes de voitures électriques décevantes.
Quelques décident même d’investir massivement dans les moteurs thermiques comme Volkswagen, qui injecte quelque 60 milliards dans ce secteur, ou Mercedes, qui met pas moins de 14 milliards sur la table.
En revanche, la direction du groupe BMW a des raisons de sourire : « Au cours des six premiers mois de l’année, nous avons enregistré une croissance à deux chiffres de nos véhicules entièrement électriques et de nos modèles haut de gamme » déclare Jochen Goller, membre du conseil d’administration.
Et pour cause, le groupe enregistre une très forte croissance de ses ventes de véhicules électriques : + 24,6% avec 190 622 unités vendues. Les modèles hybrides et hybrides rechargeables ne sont pas non plus à plaindre avec +9,6% (269 065 unités).
L’Europe et les États-Unis dans le vert
BMW peut remercier la Série 7 (plus récente que ses rivales Mercedes Classe S et Audi A8) avec une 22% de croissance depuis le début de l’année, mais aussi à la progression des i4, iX3 et iX1. Et pour couronner le tout, les modèles portant le M du sport automobile a enregistré une hausse de 5,1% (99 517 unités). En plus de bien vendre ses voitures « à batterie », les modèles Série 7 et M sont une source de marges confortables.
Globalement, le groupe reste stable avec un léger recul de 0,1% (1.213.359 unités). Dans le détail, seul BMW progresse (+2,3%) tandis que Mini (-18,7%) et Rolls-Royce (-11,4%) font grise mine.
C’est en Europe et en Amérique que les marchés sont les plus porteurs avec respectivement +2,6% et +2,1% (+1,5% pour les seuls Etats-Unis). En revanche, l’Allemagne (-3,3%), l’Asie (-3,6%) et surtout la Chine (-4,2%) ne sont pas favorables depuis le début de l’année.
