Mais où sont passés les champions olympiques et d’Europe en titre ? L’équipe de France est méconnaissable à l’entame du tournoi olympique, dont elle était considérée comme favorite pour l’or. Après son effondrement face au Danemark samedi en match d’ouverture (29-37), les Bleus ont encore craqué lundi contre une autre nation scandinave, la Norvège (22-27).
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Cela faisait 28 ans que l’équipe de France masculine n’avait pas perdu deux matches d’affilée aux JO, depuis la demi-finale et le match pour la troisième place à Atlanta en 1996.
Au lieu de la réaction d’orgueil attendue, les hommes de Guillaume Gille ont livré une première période catastrophique. Absents en défense, hors sujet en attaque à l’image de leur meneur de jeu Nedim Remili (1/6 au tir), ils ont laissé les Norvégiens s’envoler au score (7-14, 24e) dans une Arena Paris Sud 6 aussi éteinte que ses chouchous.
Après le deuxième temps-mort de Gille, à la 24e minute, les Français semblaient enfin rentrer dans la partie (11-15, 28e). Mais à chaque coup de théâtre, ils étaient plombés par une nouvelle erreur individuelle (11-16 à la mi-temps).
Dika Mem seule dans le désert
En début de seconde période, ils reviennent à trois buts (14-17, 34e). Mais ils ne vont jamais se rapprocher. Dika Mem enchaîne les actions brillantes (10 buts sur 12 tirs), mais il semble être le seul à apporter un peu d’impact offensif et la Norvège reprend le dessus (19-25, 52e).
Dans les dernières minutes, une série d’arrêts de Vincent Gérard aurait pu laisser espérer une remontée. Mais ses coéquipiers n’ont pas su en profiter de l’autre côté du terrain, avec une série de ballons perdus (13) et de tirs non cadrés ou heurtant les poteaux (9).
Après deux journées, les Bleus sont toujours à une improbable dernière place. Au-delà de la manière très inquiétante, ils doivent absolument débloquer leur compteur mercredi (19h) face à la rude Egypte, pour assurer l’une des quatre premières places et se placer au mieux pour les quarts de finale.