les Bleus favoris, le roi Lewandowski, l’ambition autrichienne… Le groupe D à la loupe
Favorise de son groupe, la France n’aura cependant pas de joker à brûler dans un groupe plus relevé qu’il n’y paraît.
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A l’Euro 2021, les Bleus ont hérité du groupe de la mort, ce qui ne les a pas empêchés de terminer premiers de leur groupe. Cette fois, le tirage au sort s’est révélé plus clément pour la France, mais attention aux mauvaises surprises. Bien évidemment, les Tricolores se méfieront avant tout des Pays-Bas. Après une longue traversée du désert dans les années 2010, le Orange trouver des couleurs.
Huitièmes finalistes de l’Euro 2021, quarts de finalistes de la Coupe du monde 2022, les Néerlandais doivent désormais franchir un cap face aux grandes nations. Autre adversaire des Bleus : la Pologne, qu’ils ont battu en huitièmes de finale de la dernière Coupe du monde. Toujours emmenés par Robert Lewandowski, les Polonais se sont qualifiés difficilement, via les barrages. Enfin, il faudra prendre au sérieux l’Autriche, deuxième de son groupe de qualification, juste derrière la Belgique, et capable de battre l’Allemagne (2-0) en novembre, ou d’écraser la Turquie (6-1) en mars.
Le joueur : Robert Lewandowski
A bientôt 36 ans, Robert Lewandowski dispute probablement sa dernière grande compétition avec la Pologne. Si l’attaquant du FC Barcelone a tout gagné en club, notamment lors de ses années au Bayern Munich, son bilan est bien moins reluisant en sélection, avec un quart de finale à l’Euro 2016 et un huitième de finale au Mondial 2022. que son équipe a eu quatre entraîneurs en trois ans, le barcelonais est le capitaine d’une sélection avec laquelle il veut marquer les esprits avant de prendre sa retraite. A noter toutefois que l’attaquant polonais est forfait pour le premier match de son équipe contre les Pays-Bas en raison d’une blessure au genou.
Le chiffre : 3 finales sur 4
C’est bien connu, tout va très vite dans le football. Alors, à l’approche de cet Euro, rappelons que lors des quatre dernières grandes compétitions, l’équipe de France a disputé trois finales : celle perdue de l’Euro 2016 et de la Coupe du Monde 2022, et bien sûr celle remportée en 2018. En attendant , les Bleus ont été éliminés dès les huitièmes de finale de l’Euro 2021 par la Suisse.
Euro et Coupe du monde confondus, la France a disputé sept finales (1984, 1998, 2000, 2006, 2016, 2018, 2022), dont trois en 8 ans. Qualifiée pour toutes les grandes compétitions depuis 1996 (huit Championnats d’Europe, sept Coupes du monde), la France n’a plus été éliminée d’un groupe depuis le fiasco de Knysna (Afrique du Sud) en 2010, soit six compétitions consécutives.
La surprise : l’Autriche
Ce n’est pas le nom le plus bruyant du groupe mais, pour son troisième Euro consécutif, l’Autriche a fière allure. Construit autour de Marcel Sabitzer et Konrad Laimer – deux éléments du Bayern Munich – le onze autrichien s’appuie sur de nombreux joueurs aguerris de Bundesliga, à l’image de Christoph Baumgartner (Leipzig).
Le tout orchestré par Ralf Rangnick, ancien entraîneur de Manchester United et cerveau du projet de football Red Bull, capable de sublimer ce collectif qui avait été éliminé en huitièmes de finale de l’Euro 2021 par l’Italie (le futur vainqueur), en prolongation. Trois ans plus tard, l’Autriche peut faire au moins aussi bien.
L’anecdote pour briller : pourquoi les Pays-Bas jouent en orange ?
C’est une question que vous vous poserez, ou qu’on vous posera forcément le 21 juin, au soir de France-Pays-Bas. Alors voici la réponse : les Néerlandais ont adopté l’orange comme couleur nationale depuis sa création au XVIe siècle, après la révolte menée par Guillaume de Nassau. Ce dernier était en effet devenu prince d’Orange (Vaucluse) en 1544, attachant ce titre à son nom. Le maillot néerlandais fait donc référence, indirectement, à la ville d’Orange dont la devise « Je maintiendrai » est aussi celle des Pays-Bas. A noter que jusqu’en 1575, le drapeau néerlandais avait une bande orange, remplacée plus tard par du rouge.