C’est une statistique dont les Bleus auraient pu se passer. Pour la première fois depuis que Vincent Collet a pris les commandes de l’équipe de France, celle-ci a enchaîné quatre défaites d’affilée en vue d’un tournoi international. Dimanche soir, pour leur dernier match avant le début des Jeux olympiques, les médaillés d’argent de Tokyo se sont inclinés de justesse face à l’Australie (82-83) à Orléans.
Dès le début du match, les Français ont été mis à rude épreuve par une équipe australienne bien mieux huilée. Malgré un manque flagrant de fluidité, les hommes de Vincent Collet ont pris l’avantage dès la fin du premier quart-temps, sur un panier de Nando De Colo (28-27). Ils ont même mené de six points à la pause (50-44) avant de retomber dans leurs vieilles habitudes après la pause.
Si les Bleus ont pu encore compter sur un secteur intérieur très efficace, leur faiblesse offensive est toujours criante, comme en témoignent les 13 seuls points inscrits dans le troisième quart-temps. Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour voir les deux équipes se battre au coude à coude et, alors que la France avait repris l’avantage à 2,5 secondes de la fin, Dyson Daniels s’est imposé sous le cercle face à Nando De Colo pour refroidir les espoirs des supporters français.
Il ne restait plus qu’une seconde aux Bleus pour espérer remporter ce match sur le fil mais Victor Wembanyama, sans solution, ne pouvait que tenter un tir rapide derrière la ligne à trois points, en vain. « Wemby » a néanmoins terminé meilleur marqueur des Bleus au terme d’un match très complet (17 points, 12 rebonds, 8 passes décisives).
En face, les meneurs australiens Josh Giddey (20 points, 6 rebonds, 8 passes) et Patty Mills (24 points à 7/9) ont répondu présent. Sur le podium des derniers Jeux olympiques, les Boomers bouclent une préparation très convaincante avec une courte défaite face aux États-Unis et des victoires contre la Serbie et Porto Rico, notamment.
Pour les Bleus, cette dernière occasion de se rassurer n’a pas été saisie à moins d’une semaine de leur premier match contre le Brésil, samedi 27 juillet à Villeneuve-d’Ascq. « Ce qui est positif, c’est que nous avons une grande marge de progression », Wembanyama a tristement résumé la rencontre au micro de la chaîne L’Équipe. Mais le pivot des Bleus assure qu’il n’y a pas « pas de soucis »Ce qui compte, c’est d’être prêt dans six jours.