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Les Bleues s’inclinent de justesse face aux championnes olympiques canadiennes et perdent la tête de leur groupe

Trois jours après un début de saison en demi-teinte face à la Colombie, les Françaises se sont embrouillées face à une équipe canadienne en crise, dimanche à Saint-Etienne.

Article rédigé par

Gabriel Joly – envoyé spécial à Saint-Etienne

France Télévisions – Éditorial Sport

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Temps de lecture : 2 min

Les Canadiennes célèbrent leur victoire contre la France à Saint-Etienne aux Jeux Olympiques de 2024, le 28 juillet 2024. (ARNAUD FINISTRE / AFP)

Un revers pour les Bleues. L’équipe de France a été dominée par sa bête noire le Canada (1-2), dimanche 28 juillet à Saint-Etienne, pour son deuxième match de poule des Jeux olympiques. Comme lors de la deuxième mi-temps ratée face à la Colombie jeudi, les Bleues n’ont pas su mettre l’intensité et les intentions sur la durée pour espérer mieux face aux championnes olympiques en titre.

Malgré le troisième but du tournoi de Marie-Antoinette Katoto pour ouvrir le score suite à un crochet subtil (1-0, 42e), les Canucks ont réussi à renverser la tendance après la pause grâce à deux buts de Jessie Fleming (58e) et de la défenseuse de l’OL Vanessa Gilles qui rôdait dans la surface au bout du temps additionnel (90e+12).

En plus de perdre pour la troisième fois en autant de matchs contre le Canada en trois éditions des Jeux olympiques, les Françaises ont perdu Pauline Peyraud-Magnin, victime d’une coupure à la paume après un coup de crampon de Griedge Mbock sur l’égalisation adverse, et Wendie Renard, blessée après une béquille à la cuisse gauche. « C’est le pire scénario qui puisse arriver, c’est une très mauvaise soirée »résume Hervé Renard en zone mixte.

Dans un Chaudron Geoffroy-Guichard porté à ébullition par le public français, toutes les conditions semblaient réunies pour faire oublier le fiasco de la dernière visite des Bleues dans le Forez début juin, marquée par une défaite contre l’Angleterre devant une majorité de sièges vides (1-2). Mais les erreurs techniques et le faux rythme instauré d’entrée ont finalement plombé les hôtes de la compétition, qui pourront s’attarder sur le ballon de match manqué par Marie-Antoinette Katoto aux six mètres (90e+9).

Un résultat d’autant plus exaspérant que les Nord-Américains étaient dans la tourmente, après avoir été sanctionnés d’une pénalité de six points après qu’un membre du personnel ait été surpris en train d’espionner la Nouvelle-Zélande à l’aide d’un drone plus tôt dans la semaine. « On fait toujours les mêmes erreurs, on revient en seconde période sans les bons ingrédients. On prend un but et on se met en difficulté »a regretté Sakina Karchaoui en zone mixte.

Dépassés par les Colombiens à la différence de buts, les Bleus ont perdu la tête de leur groupe au terme de cette soirée cauchemardesque. Pour éviter les calculs d’apothicaire dans la course aux quarts de finale, ils devront faire le nécessaire mercredi à Lyon lors du dernier match de poule face à la Nouvelle-Zélande, qui a perdu ses deux premiers matches (0-2 contre la Colombie dimanche). Pas le scénario espéré par Hervé Renard qui envisageait de faire un revirement bienvenu en cas de qualification ce dimanche soir.

Cammile Bussière

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