Privée d’une grande partie de ses meilleures joueuses, l’équipe de France féminine s’est inclinée (1-2) mardi contre la 25e sélection au classement Fifa lors du deuxième match de l’ère Laurent Bonadei.
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Deuxième match et première défaite pour Laurent Bonadei à la tête de l’équipe de France féminine de football. Ses joueurs ont été battus par la Suisse (1-2), hôte de l’Euro 2025 dans huit mois, mardi 29 octobre, à Genève. Le revers est difficile sachant que les Bleus n’ont plus perdu contre cet adversaire depuis 22 ans, mais il y a des circonstances atténuantes.
Sans Selma Bacha, Griedge Mbock, Marie-Antoinette Katoto, Sandie Toletti, Sakina Karchaoui, Elisa D’Almeida ou encore Eugénie Le Sommer, les Bleues disputaient le deuxième match de ce rassemblement, quatre jours après le facile succès face à la Jamaïque (3-0). . Difficile de tirer une quelconque conclusion. Le nouveau coach a surtout eu l’occasion de donner du temps de jeu à de nouvelles têtes comme Kelly Gago (Nantes), Cindy Caputo (Saint-Etienne) et Lou Bogaert (Paris FC).
Le premier nommé a connu une première période en forme de montagnes russes. Installée à la pointe de l’attaque, l’ancienne meilleure buteuse de D2 en 2019, s’est d’abord illustrée dans sa propre surface. L’arbitre du match a jugé qu’elle avait touché le ballon de la main et a donc accordé un penalty à la Suissesse, que Ramona Bachmann a transformé (25e). Kelly Gago s’est rachetée moins de dix minutes plus tard en redressant la trajectoire d’un tir de Cindy Caputo pour égaliser (34e), inscrivant ainsi son premier but en sélection.
Les quatre changements à la mi-temps, avec l’entrée de Kadidiatou Diani ou celle de Grace Geyoro, n’ont pas permis de retrouver l’alchimie. Sans complexe, la Suisse a continué à trouver des espaces en profondeur et la jeune Naomi Luyet (18 ans) s’est engouffrée pour inscrire le but de la soirée, d’une frappe sèche et avec l’aide de la barre transversale (54e).
Les Bleus auraient pu encaisser un but de plus. Constance Picaud a notamment dévié une frappe lointaine d’Alisha Lehmann sur le poteau (67e). Elles ont aussi eu l’occasion d’égaliser à 2-2, mais Jade Le Guilly, idéalement placée dans les 5,50m, a trouvé le poteau (83e). Il faudra attendre le 3 décembre pour espérer voir l’équipe de France montrer un visage plus convaincant, mais l’opposition à Nice sera bien plus relevée face aux champions du monde espagnols.