L’équipe de France féminine en a profité, vendredi 5 avril au soir, pour se rassurer en lançant ses qualifications pour l’Euro-2025 de football par une victoire. Grâce à un but de Marie-Antoinette Katoto, les Bleus ont battu l’Irlande (1-0) au stade Saint-Symphorien de Metz, un peu plus d’un point négatif après le douloureux revers essuyé à Séville en finale de la Ligue des nations. nations (2-0), où ils avaient été surclassés tactiquement, physiquement, techniquement et mentalement par les champions du monde espagnols.
Emmenées vendredi par la capitaine Grace Geyoro en raison de la présence sur le banc de Wendie Renard et Eugénie Le Sommer, les joueuses d’Hervé Renard ont pris la tête du groupe lors du premier match de poule grâce à cette victoire face à l’adversaire la plus abordable du groupe (25e au classement mondial de la FIFA). Dans le même temps, Anglais et Suédois se neutralisaient à Wembley (1-1), dans l’autre match du groupe.
Le succès des Bleues était essentiel tant leur groupe est relevé avec l’Angleterre, championne d’Europe et vice-championne du monde en titre, et demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, la Suède, où les Bleues se déplacent mardi soir. Pour se qualifier pour l’Euro en Suisse en juillet 2025, les Françaises devront terminer parmi les deux premières du groupe. Sinon, ils devront passer par deux tours de séries éliminatoires l’automne prochain pour être repêchés.
Eugénie Le Sommer à la tribune
Manquant de justesse technique dans les trente derniers mètres, elles ont rapidement ouvert le score sur coup de pied arrêté grâce à une combinaison entre la tireuse Kenza Dali pour Maëlle Lakrar, qui a parfaitement délivré face à l’attaquante du PSG Marie-Antoinette Katoto (6e). Sur les dix derniers buts inscrits par les Bleus, sept l’étaient sur une phase arrêtée (corner, coup franc ou penalty).
Peu inspirées malgré leur possession et hormis un bon pressing lors de la perte du ballon, les Françaises ont eu du mal à combiner, notamment devant entre Delphine Cascarino, Katoto, Kadidiatou Diani et Grace Geyoro, milieu offensif.
Plus mobile que Katoto, Eugénie Le Sommer, entrée à sa place à l’heure de jeu, s’est immédiatement montrée plus trouvée, auteure d’une tête puissante sur la barre transversale suite à un centre de Diani (66e).e). La connexion entre les deux Lyonnaises a été plus visible en quelques minutes qu’avec Katoto pendant une heure, malgré la 28e but de ce dernier sous le maillot bleu. Plus libérée en seconde période, Diani était tout près de doubler la mise, bien lancée par Kenza Dali (70ee) dans son couloir droit.
Les joueurs d’Hervé Renard devront élever leur niveau mardi face à des Suédois plus techniques et être plus précis devant le but. Ils auront moins de possibilités que vendredi avec leurs vingt tirs.
Déjà battues en juillet dernier (3-0), les Irlandaises n’ont pas tenté leur chance plus d’une fois face au but de Pauline Peyraud-Magnin, très calme.
Le retour de Wendie Renard
« Je suis très satisfait de ce match dans l’état d’esprit, dans l’envie d’avancer, de presser cette équipe irlandaise », a déclaré le sélectionneur de l’équipe de France, Hervé Renard. Sur le plan offensif, les joueurs « aurait pu être plus efficace dans les trente derniers mètres »continua-t-il, espérant pouvoir « marquer un ou deux buts supplémentaires ». Mais « nous avons touché le poteau et le gardien irlandais a fait un grand match »a noté le technicien français.
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Il en faudra aussi un peu plus pour pouvoir prétendre à une médaille olympique cet été en France, le grand objectif de l’année.
La bonne nouvelle pour les Bleues est l’entrée de Wendie Renard après quatre mois d’absence en raison d’une blessure au quadriceps. Mais son retour a été perturbé par un malaise dû à une hypoglycémie en toute fin de match (90+4), selon le staff des Bleues.
La capitaine, qui pourra apporter contre la Suède toute son expérience qui a tant fait défaut face à l’Espagne, a semblé prise de vertige et s’est éloignée quelques secondes avant de revenir sur le terrain pour les deux dernières minutes. « Elle se sentait un peu mal mais ça allait dans le vestiaire »a déclaré sa coéquipière Sandie Toletti.
L’autre capitaine Amandine Henry, qui devrait débuter contre la Suède, a fêté ses 100 anse sélection devant les 17 000 spectateurs présents au stade.