De nombreux baigneurs étaient présents lors du déploiement de l’unité de recherche à Berck afin de retrouver un enfant de 10 ans disparu après avoir joué dans la mer. Ce vendredi, ils sont encore très émus.
Le drapeau rouge toujours hissé sur la plage de Berck, au lendemain de la disparition d’un enfant de 10 ans, toujours porté disparu ce vendredi 16 août après avoir joué dans la mer avec ses frères. Ce dernier, son jumeau de 10 ans et son aîné de 13 ans ont été secourus alors qu’ils commençaient à se noyer.
Depuis jeudi, d’importants moyens aériens, terrestres et maritimes ont été déployés pour retrouver le jeune garçon. Pour ce faire, la plage a été évacuée. Les recherches, temporairement interrompues durant la nuit, ont repris vendredi matin à 6h et la plage est toujours inaccessible.
Sur place, de nombreux habitants et touristes ont assisté à la scène des secours puis aux opérations de recherche. « Nous sommes arrivés et tout le monde était paniqué », a expliqué Anaïs à BFM Grand Littoral. « Il y avait des hélicoptères, des pompiers, on a tout de suite compris qu’il s’était passé quelque chose d’important. »
« Même si on ne connaît pas le petit garçon, ça nous fait quelque chose, ça nous fait mal au cœur », assure-t-elle.
Même chose pour Ragot et sa famille, arrivés sur place et qui ont tout de suite compris que le dispositif avait été déployé pour une noyade. « C’était étrange pour moi, parce que j’ai des jumeaux aussi, c’est comme moi. C’est choquant. »
« La mer est mauvaise à Berck »
D’autres nageurs étaient déjà là et ont dû sortir de l’eau dès que le drapeau rouge a été déployé.
« On a vu les hélicoptères qui fouillaient, fouillaient », racontent Martine et Corinne. Ces deux grand-mères ont demandé hier à leurs petits-enfants de sortir de l’eau. Aujourd’hui, elles pensent beaucoup à la famille du petit garçon. « On avait du mal à dormir. »
Ces deux Parisiens connaissent très bien la ville et sont conscients des dangers de l’eau. « Cela ne nous a pas trop surpris car la mer est agitée à Berck, se rappellent-ils. Même sur une plage surveillée, il faut faire très attention. On pense à la famille, c’est dramatique. »