Les auteurs des portraits d'Emmanuel Macron rejugés devant la cour d'appel de Rennes
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Les auteurs des portraits d’Emmanuel Macron rejugés devant la cour d’appel de Rennes

Les auteurs des portraits d’Emmanuel Macron rejugés devant la cour d’appel de Rennes


Condamnés à des amendes de 500 et 800 euros, ces militants qui ont agi au nom du climat espèrent être acquittés. Ils avaient cambriolé un local de la mairie d’Ancenis en 2019.

Le Figaro Nantes

En septembre 2020, trois militants écologistes, membres d’Action non-violente COP21, avaient été condamnés pour avoir décroché le portrait d’Emmanuel Macron à Ancenis (Loire-Atlantique). Le 16 mars 2019, ils avaient fait irruption dans la salle du conseil de la mairie de cette ville située entre Nantes et Angers. Leur objectif était de dénoncer l’inaction du gouvernement face à l’urgence climatique.

Après leur condamnation, ils ont fait appel. La nouvelle audience s’est tenue mardi au tribunal de Rennes. Lors de ce procès, le procureur général a demandé que le jugement initial soit confirmé. Soit une amende de 500 euros pour Véronique, sa fille Laurine et Gaëtan, et 300 euros supplémentaires pour deux d’entre eux qui avaient refusé un prélèvement ADN. Le verdict sera connu mardi 22 octobre, à 14 heures.

Désobéissance civile

« Depuis 2020, les phénomènes climatiques extrêmes s’intensifient et l’État ne fait toujours rien, malgré les condamnations judiciaires et l’interpellation des scientifiques. Avec cette réquisition, le procureur général semble avoir oublié cette réalité frappante, qui montre combien il est nécessaire de continuer à alerter sur l’inaction de nos dirigeants. »Laurine a protesté. « Ce sera un moment décisif dans cette campagne de désobéissance civile visant à dénoncer l’inaction climatique de l’État »indique dans un communiqué de presse le mouvement citoyen de mobilisation pour le changement climatique Alternatiba, qui travaille avec Action Non-Violente COP21.

Entre 2019 et 2020, environ 150 portraits ont été retirés dans toute la France, donnant lieu à 61 procès. Certains ont déjà été menés et des acquittements ont déjà été prononcés. A l’époque, le maire d’Ancenis, Jean-Michel Tobie, avait annoncé qu’il allait porter plainte. « C’est un hold-up »il avait dénoncé dans les colonnes de Ouest de la France .

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