Défait par Aston Villa, Lille conserve ses chances en quarts de finale de Ligue Europa Conférence
Emiliano Martinez prend visiblement un malin plaisir à tourmenter les supporters français. Remémoré en finale de la Coupe du monde 2022, le gardien argentin a brillé lors du succès d’Aston Villa à domicile, contre Lille (2-1), en quart de finale aller de la Ligue Europa Conférence (C4), ce jeudi soir.
Assumés favoris pour la victoire finale en C4, les Anglais se sont appuyés sur le réalisme de leur gâchette Ollie Watkins (19 buts désormais, 11 passes décisives) et les arrêts répétés de leur truculent gardien pour prendre un léger avantage avant leur déplacement en France. Mais Lille a montré un visage conquérant qui leur permet de continuer à y croire avant le match retour, dans une semaine.
Le match : 2-1
Car, si l’ouverture du score de Watkins de la tête sur corner est arrivée très vite (13e), les Nordistes ont été les premiers à s’illustrer. Jonathan David profitait d’une erreur de l’ancien Nantais Diego Carlos pour semer la zizanie dans la défense de Villa (5e). En vain. Le Canadien a trouvé Pau Torres sur son chemin, tandis que ses coéquipiers Edon Zhegrova (24e), Bafodé Diakité (31e) et Hakon Haraldsson (41e) butaient tous sur les bras longs déployés par le Pélican Martinez.
6
Le gardien argentin Emiliano Martinez a réalisé six arrêts contre Lille ce jeudi soir.
Son homologue Lucas Chevalier s’est également mis en évidence au retour des vestiaires face à Leon Bailey (49e), mais s’est fait surprendre sur sa droite par le tir dévié de John McGinn (2-0, 56e) sur un corner bien travaillé. Un scénario cruel encore renforcé par la première réduction de l’écart refusée à Lille au terme d’une longue intervention du VAR. Gabriel Gudmundsson a finalement rattrapé Martinez d’une volée sur un centre de Tiago Santos (63e), avant d’être signalé hors-jeu.
Le fait du match : Diakité a enfin récompensé le LOSC
Toujours présent pour détourner la tête de Gudmundsson en corner, puis chanceux de voir le ballon s’éloigner de son but sur une deuxième tentative d’Haraldsson qu’il a eu du mal à rattraper (72e), Martinez a abdiqué sur un autre tir casque. Une récompense tardive de Diakité, qui s’est élevé plus haut que tout le monde au premier poteau sur un corner frappé par Angel Gomes (2-1, 84e).
Tout juste remis d’une blessure aux ischio-jambiers, le meneur de jeu anglais a réalisé une entrée prometteuse pour le dernier quart d’heure de jeu. Le Turc Yusuf Yazici, auteur d’une frappe enroulée qui a frôlé le poteau droit de Martinez (90e+1), également. Deux raisons d’espoir supplémentaires pour Lille, à une semaine d’un match retour tout sauf perdu d’avance.
