Après la diffusion d’une vidéo virale compilant le comportement sexiste de l’animateur lors du jeu « À prendre ou à laisser », Arthur a décidé de porter plainte pour injures publiques aggravées et cyberharcèlement, dénonçant des agressions antisémites et menaçantes.
La bande-annonce de « Grand Concours » et « Juge Arthur » ce vendredi 24 novembre 2023 sur TF1. © Sylvie Lancrenon/Satisfaction
Le reste après l’annonce
Boîte d’archives. À l’heure où le divertissement des années 2000 a le vent en poupe, ces dernières semaines, des extraits d’Arthur aux commandes du jeu « À prendre ou à laisser » ont inondé les réseaux sociaux. Dans ces images, compilées sur Instagram en décembre 2024 par le média féministe luxembourgeois « L’effrontée », Arthur adopte un comportement ouvertement sexiste envers les candidates du programme. On le voit notamment se montrer très tactile avec les candidats au point d’en embrasser un par surprise.
« Arthur et sa famille sont gravement menacés, sa sécurité a été renforcée »
L’animateur a également tenu des propos déplacés. « Est-ce que ton fiancé est jaloux ? », « J’ai toujours aimé les femmes qui me résistaient », « J’aime beaucoup ton chemisier, et le fait que je l’ai pris une taille en dessous, je pense que c’est tout de suite mieux »il murmure dans ce montage. « C’était une autre fois« , a réagi le principal concerné dans un entretien au » Parisien « , ajoutant que « aujourd’hui, on ne pouvait plus animer de la même manière« .
LIRE AUSSI : Arthur » trouverait drôle de refaire ‘À prendre ou à laisser’ » à l’occasion des 20 ans du jeu culte né sur TF1
Ces images, devenues virales, ont suscité, à la fois, une vague de commentaires violents mais aussi de messages menaçants et antisémites à l’encontre d’Arthur. Selon un rapport de l’AFP publié ce mardi, l’animateur a porté plainte en décembre. Le Centre national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) a ouvert une enquête.pour injures publiques aggravées par un motif discriminatoire lié à la religion« . Elle a été confiée à la Brigade de Répression de la Délinquance Personnelle (BRDP). Son avocate, Jade Dousselin, a dénoncé un « cyberharcèlement diffamatoire« contre son client. »Depuis cette rafle numérique, lui et sa famille sont gravement menacés, sa sécurité a été renforcée« , a expliqué l’entourage d’Arthur à l’AFP.