Les anecdotes folles de Thierry Henry sur son vestiaire
Après une victoire héroïque face à l’Argentine (1-0), l’équipe olympique française de Thierry Henry est passée dans une autre dimension. Avec toute l’histoire entre les Français et les Argentins, cette victoire a galvanisé tout un groupe avant la demi-finale contre l’Egypte lundi soir. En conférence de presse, à la veille d’une place en finale, Thierry Henry a évoqué l’état d’esprit de son équipe, qu’il aime appeler « fous » et qui veut tout faire pour gagner une médaille d’or sur le sol français.
Un groupe de « fou »
« Depuis le début, j’appelle les joueurs ‘les fous’. Mais pour pouvoir valider ce surnom, il faut arriver à un certain point avant de le prononcer. On n’y est pas encore, mais à chaque fois que je les regarde, je me dis qu’ils sont fous. La façon dont ils travaillaient, je les ai vus à l’agonie dans certains exercices, ils se relevaient et recommençaient. C’est là que je me suis dit ‘Mais ces gars-là sont fous’. Je me dis qu’ils méritaient un surnom, celui de fous, dans le bon sens du terme. »a d’abord expliqué le sélectionneur des Bleuets.
Avant de raconter les coulisses de l’équipe de France olympique, qui s’est révélée être un véritable groupe : « Il y a aussi leur façon de déconner. Ils sont vraiment défoncés. Cette équipe s’éclate vraiment. Ils rigolent, ils plaisantent à tout va, ils me taquinent aussi, et puis ça se retourne dans l’autre sens. Par contre, quand on travaille, on travaille. On n’est pas là pour rigoler, mais pour apporter quelque chose à l’équipe de France. C’est quand même important. Et pas seulement ceux qui ont gagné des médailles. Tous ceux qui ont fait ce travail considérable depuis quatre ans. Le pays attendait ça. Ça nous inspire et nous motive, même si on n’a encore rien gagné. »a ajouté Titi Henry.
Thierry Henry ne vise que l’or
Un groupe qu’il va même jusqu’à comparer à celui qu’il a connu avec la France en 1998 : « C’est toujours plus facile avec des victoires, mais il y a un engouement. L’ambiance à Bordeaux m’a un peu rappelé ça, oui, c’était juste incroyable. Un grand moment d’émotion. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ça avec la France. C’était juste incroyable. Et puis pouvoir partager les JO avec les Français à travers le football, c’était ça aussi. On a tendance à dire que le foot c’est toujours à part, mais là, le foot a remis tout le monde dans le truc et c’était vraiment important. ».
Mais pour entrer dans l’histoire, il leur faudra battre l’Egypte pour s’assurer au moins une médaille d’argent. Et même sans Manu Koné et Enzo Millot, suspendus, Thierry Herny assure que son groupe a les capacités pour aller chercher l’or. « Les clés sont entre les mains de nos joueurs. On va rentrer dans le vif du sujet cet après-midi (dimanche) en regardant les forces et les faiblesses de l’adversaire. Et passer en revue ce qu’on a bien fait et moins bien dans nos précédents matches. Ensuite, demain, il faudra exécuter. ». Réponse lundi soir, 21h
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