Les aliments que les femmes japonaises mangent tous les jours pour retarder le déclin cognitif (excellent pour le cerveau)
Il aurait « un effet protecteur contre l’atrophie cérébrale chez les femmes ».
Les Japonais sont connus pour avoir une hygiène de vie irréprochable et vivre particulièrement longtemps en bonne santé : jusqu’à 88 ans en moyenne pour une femme et 82 ans pour un homme, soit 3 ans de plus que pour un Français. Cette longévité exceptionnelle est en grande partie due à leur alimentation, très riche en céréales, fruits et légumes frais. Des habitudes alimentaires qui semblent protéger leur cerveau du déclin cognitif et de la perte de leurs capacités cérébrales, que l’on observe notamment dans les démences ou les maladies neurodégénératives (Alzheimer…).
Dans une étude publiée en 2024 dans la revue NutritionDes chercheurs japonais ont suivi plus de 1 600 personnes âgées de 40 à 90 ans et les ont divisées en 3 groupes : le premier devait suivre un régime alimentaire occidental (alimentation comprenant des produits crus et transformés), le deuxième devait manger uniquement des fruits, des légumes et des produits laitiers et le troisième devait suivre un régime alimentaire traditionnel japonais. Les participants ont été suivis pendant des périodes de 2 ans et à la fin de chaque période, plusieurs IRM cérébrales ont été réalisées.
À la fin de leur étude, les chercheurs ont constaté une préservation du volume cérébral chez les participants qui suivaient un régime alimentaire japonais traditionnel. Dans le détail, le volume de matière grise (responsable de l’activité sensori-motrice et des fonctions cognitives telles que la lecture, le calcul, l’attention, la mémoire) et le volume de matière blanche (reliant les régions qui envoient et reçoivent des signaux, affectant la capacité de concentration et d’apprentissage, de résolution de problèmes et de maintien de l’équilibre lors de la marche) ont été préservés par rapport aux autres participants.
« Les résultats ont été particulièrement significatifs chez les femmes. »L’adhésion au régime alimentaire traditionnel japonais a été associée à une moindre atrophie cérébrale chez les femmes« , confirment les chercheurs, indiquant toutefois que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et déterminer les mécanismes sous-jacents.
Les aliments quotidiens qui composent le régime alimentaire traditionnel japonais comprennent des céréales complètes (beaucoup de riz), des fruits de mer, des crustacés, des légumes verts et jaunes, des fruits, des champignons, des cornichons, des produits à base de soja, du thé vert et des algues (en revanche, peu de viande rouge (bœuf, porc) et de café).
Mais aussi la soupe miso, un aliment riche en polyphénols, acides gras insaturés, fibres alimentaires, vitamines, acides aminés et composés phytochimiques qui « pourrait avoir un effet protecteur contre l’atrophie cérébrale chez les femmes japonaises d’âge moyen et plus âgées« . La soupe miso est un bouillon typiquement japonais à base de dashi (une infusion d’algues et de poisson séché), d’algues (wakame), de tofu soyeux et de pâte de miso, une pâte fermentée à base de soja, de riz, d’orge et de sel. Ce produit se trouve facilement au rayon « cuisine du monde » des supermarchés ou dans les épiceries asiatiques.