Les forces de l’ordre et plusieurs autres catégories de fonctionnaires ou d’agents publics ont obtenu une prime à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques. Les agents de sécurité privés espèrent ne pas être oubliés.
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Agents de la RATP, pompiers, policiers et gendarmes, cheminots de la SNCF, personnel de l’AP-HP, etc.
De nombreux fonctionnaires et agents du secteur public ont récemment négocié et obtenu des primes pour la période des Jeux olympiques, durant laquelle ils seront fortement mobilisés.
Pour les agents de sécurité privée, en revanche, c’est la douche froide : rien n’est prévu. Pourtant, les syndicats soulignent que pendant les Jeux, les agents de sécurité prendront les mêmes risques que les forces de l’ordre, et auront les mêmes contraintes en termes de congés et de temps de travail : « Si demain il y a une attaque ou un problème, c’est l’agent de sécurité qui interviendra en premier. !» précise Djamel Benotmane, membre de la CGT Commerce et service, branche sécurité. Le repos entre deux équipes est de 11 heures. Ils la réduiront à 9 heures et permettront aux agents de travailler jusqu’à 60 heures par semaine. Sans aucune compensation. »
Conséquence : le secteur est peu attractif et peine à recruter. Plusieurs milliers de postes restent à pourvoir pendant les Jeux. Les syndicats réclament donc une prime, de 50 à 100 euros par journée travaillée. Avec la menace, prévient Vincent, agent depuis trente ans, de faire grève pendant Paris 2024 : « Il reste deux mois pour négocier. Il ne faut pas oublier que sans les services de sécurité, l’ouverture des sites olympiques ne sera pas possible… »
Durant les Jeux olympiques puis paralympiques, 17 000 à 22 000 agents de sécurité privée seront mobilisés quotidiennement.
