les affrontements se poursuivent entre séparatistes et policiers
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Alors qu’Emmanuel Macron s’envolera pour la Nouvelle-Calédonie dans la soirée du mardi 21 mai, le retour à l’ordre reste la priorité du gouvernement. Toutefois, la situation sur place n’est pas sous contrôle.
Poings levés, les indépendantistes ont déjà réinstallé leur barrage, quelques heures seulement après le passage des forces de l’ordre. « Pour l’instant, nous n’abandonnons pas. Jusqu’à ce qu’ils retirent le texte pour lequel ils ont voté. Nous restons jusqu’à, si nous devons mourir, sur les barrages », » déclare l’un d’eux. Des dizaines de barricades bloquent à nouveau le passage sur la route reliant Nouméa (Nouvelle-Calédonie) à l’aéroport international.
Au cours du week-end, l’autoroute a été dégagée par des centaines de gendarmes, accompagnés de camions blindés. 76 barrages ont été démantelés. Le jeu du chat et de la souris se joue un peu partout sur l’île, comme à l’est de Nouméa. Les émeutiers reviennent dès que la police quitte les lieux. Des hommes cagoulés contrôlent chaque véhicule. « Nous essayons, main dans la main, d’améliorer chaque quartier » explique l’un d’eux.
Plus au sud, gendarmes et policiers sont parvenus à contrôler plusieurs points d’accès. L’équilibre reste néanmoins fragile, comme en témoigne l’épaisse fumée noire visible sur la route menant à l’aéroport.