Pourquoi ça monte ? Pourquoi ça baisse ? Quelques explications sur les variations inhabituelles qui affectent les actions de la séance du jour sur les marchés européens. Seulement quand elles sont fiables et documentées : nous évitons autant que possible de raconter des bêtises. Les variations sont prises au moment de la rédaction de l’article.
En hausse
Fnac Darty / Unieuro (-4% / +36%) : Le groupe de distribution d’électronique et d’électroménager souhaite finaliser l’acquisition d’Unieuro, premier distributeur d’électronique et d’électroménager en Italie pour 249 millions d’euros. Selon l’entreprise, les synergies opérationnelles seraient supérieures à 20 millions d’euros par an et un impact relutif sur son bénéfice par action serait visible dès 2025.
Accelleron (+8%) : Le fabricant de turbocompresseurs a relevé ses prévisions de croissance pour l’exercice en cours après un premier semestre solide. La croissance du chiffre d’affaires hors effets de change devrait se situer entre 9 et 12%, contre 4 à 6% précédemment. Cette révision à la hausse est soutenue par une forte demande dans le secteur maritime et une expansion des capacités de production. La marge brute d’exploitation devrait augmenter légèrement pour atteindre environ 25%.
Banques commerciales suédoises (+7,3%) : La banque suédoise a dépassé les attentes du marché avec un bénéfice net de 6,79 milliards de couronnes au deuxième trimestre grâce à de solides revenus d’intérêts et à une bonne qualité de crédit.
rocher (+5,3%) : Le géant pharmaceutique suisse a annoncé des résultats prometteurs pour son traitement expérimental contre l’obésité, le CT-996. Dans une étude de phase I, ce médicament a montré une réduction significative du poids des participants, avec une perte moyenne de 7,3% contre 1,2% pour le groupe placebo. Ces résultats sont toutefois à nuancer compte tenu de la longueur des processus de commercialisation et des résultats incertains pour la suite des études cliniques.
Chute
Demander (-12%) : Le spécialiste danois des solutions auditives a revu à la baisse ses prévisions de croissance organique pour 2024, dans une fourchette de 2 à 4 %, contre 4 à 8 % auparavant. L’entreprise table désormais sur un EBIT avant éléments exceptionnels compris entre 4,3 et 4,6 milliards de couronnes danoises, en raison de performances inférieures aux attentes sur certains segments de marché.
ASML (-7%) : L’administration Biden pourrait imposer de sévères restrictions commerciales à la Chine si des entreprises politiquement sensibles comme Tokyo Electron et ASML continuent de fournir au pays un accès aux technologies de pointe des semi-conducteurs. La Chine représente actuellement 49 % du chiffre d’affaires d’ASML, tandis que Taiwan (avec TSMC) en représente 11 %. De plus, les résultats du deuxième trimestre du fabricant de machines de lithographie ont été très bons, meilleurs que prévu.
Antofagasta (-4,1%) : Le groupe minier chilien coté à Londres a annoncé une baisse de 3,7% de sa production de cuivre au premier semestre. C’est 20% de plus qu’au premier trimestre, mais pour le reste de l’année, l’entreprise s’attend à une production de cuivre dans le bas de sa fourchette de prévision, entre 670 000 et 710 000 tonnes.