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Au total, près de 49 % des électeurs n’ont pas voté aux élections européennes. Les abstentionnistes envisagent-ils de se rendre aux urnes les 30 juin et 7 juillet pour les élections législatives ?
Volets fermés et enseignes abandonnées. La petite commune de 160 habitants de Champillet a battu le record d’abstention du département de l’Indre avec 60 %. Au cœur de la campagne et des campagnes électorales, la participation est un enjeu majeur. Dans la seule affaire encore ouverte, les discussions vont bon train. « A quoi ça va servir ? », demande un homme à propos d’un vote aux élections législatives. Comme lui, tous les habitants disent se sentir oubliés, abandonnés. « Il n’y a plus de justice, il y a plus de médecins. Il n’y a plus de service public »se lamente-t-il.
Dans la commune voisine de La Châtre, dans l’Indre, peuplée de 4 200 habitants, seulement 50 % des inscrits ont voté, soit 5 points de moins que lors des précédentes élections européennes. A cette table de belote, jouent deux abstentionnistes, dont un retraité qui n’a pas souhaité se déplacer ni se faire procuration. Mais dans 13 jours, elle compte retourner aux urnes pour rebattre les cartes. « Tout ce qui s’est passé m’a vraiment donné envie de voter, il y a un chaos politique », confie-t-elle. Néanmoins, certains abstentionnistes sont déterminés à le rester, quels que soient les programmes.