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Les 50 sociétés de gestion qui comptent – Sélection 2024

La bonne performance des principales classes d’actifs l’année dernière a permis à la plupart des acteurs présents dans la sélection 2024 d’afficher des actifs en hausse, mais, à quelques exceptions près, peu ont réalisé une bonne collecte. Dans un marché fragmenté, largement dominé par la gestion passive, certaines sociétés de gestion se distinguent par la qualité et la performance de leurs équipes dirigeantes et commerciales. D’autres ont clairement payé le manque de diversification de l’offre et de visibilité de la marque.

Après une année 2022 épouvantable, l’industrie a bénéficié l’an dernier de vents plus favorables, mais, si les performances ont été au rendez-vous pour les principales classes d’actifs, peu d’acteurs se sont démarqués par leur collection sur le marché français. Celle-ci s’est également concentrée sur les actifs sans risque, notamment les fonds monétaires, moins rémunérateurs pour les sociétés de gestion que les actifs risqués. L’édition 2024 des 50 sociétés de gestion qui comptent illustre plusieurs tendances à l’œuvre ces 18 derniers mois. Tout d’abord, la désaffection des investisseurs pour les stratégies responsables en général et pour la gestion actions thématique en particulier, qui avait fait auparavant le succès de certaines maisons comme Pictet AM, Robeco ou CPRAM par exemple. Tous les 3 ont terminé l’année sur une décollecte même s’ils ont réussi, courant 2023, à se repositionner avec d’autres gammes de produits auprès de la clientèle française ou à diversifier leur offre avec de nouveaux lancements comme CPRAM, qui propose désormais sa gestion thématique sur toutes les classes d’actifs.

De plus en plus de producteurs d’ETF dans la sélection

Un autre point qui caractérise l’année écoulée est le retour en grâce de la gestion obligataire avec le succès des fonds datés. « Les sociétés de gestion ont dû apprendre à s’adapter à un nouvel environnement de taux, sans précédent pour la plupart des équipes de gestion obligataires. Tous n’ont pas réussi à s’adapter à ce nouveau contexte, mais certains ont fait preuve de réelle…

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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