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Les 364 enfants de jihadistes rapatriés de Syrie «ne posent pas de difficulté particulière», assure le procureur antiterroriste


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Ces enfants sont répartis dans 59 départements en France et font l’objet d’une « surveillance étroite », a assuré Olivier Christen sur France Info ce mercredi.

Les 364 enfants de jihadistes rapatriés de Syrie ces dernières années « ne pose pas de difficulté particulière aujourd’hui » depuis leur arrivée en France, a souligné le procureur antiterroriste Olivier Christen sur France Info mercredi 11 septembre.

« Il y a 364 enfants dans 59 départements, qui sont suivis par des juges des mineurs, et qui sont coordonnés par mon parquet pour garantir que la prise en charge soit optimale. »a déclaré le chef du Parquet national antiterroriste (Pnat).

« Un suivi rigoureux »

Olivier Christen a été interrogé sur les propos de François Molins, ancien procureur de Paris en charge du terrorisme lors des attentats de 2015, qui avait exprimé en 2018 sa crainte que ces enfants soient « bombes à retardement ». Pour le procureur antiterroriste, « Ces 364 enfants ne me semblent pas aujourd’hui correspondre du tout à cette expression ».

« Ils font l’objet d’un suivi intensif. Il y a des situations très variables, certains enfants sont très très jeunes, d’autres sont de grands adolescents »il a détaillé.

Il a clairement distingué ces enfants des mineurs de plus en plus impliqués en 2023 et 2024 dans des affaires de terrorisme en France, ces derniers « pour leur groupe vivant avec leur famille ici et n’ayant jamais quitté le territoire » : « Nous ne parlons pas des mêmes personnes »il a insisté.

Fin du « cas par cas »

Olivier Christen a déclaré plus généralement que « 170 femmes » de la zone irako-syrienne « sont revenus sur le territoire » Français y compris « 57 rapatriés en opérations » organisées ces dernières années à partir des camps du nord-est de la Syrie. « 364 mineurs » qui est revenu, « 169 ont été rapatriés en 2 ans » en opérations.

À l’été 2022, la France avait mis fin à la politique de « au cas par cas »Ce qui lui avait valu la condamnation des instances internationales et la censure des instances consultatives françaises. Face à l’hostilité de l’opinion publique, la France avait jusqu’alors opté pour des rapatriements ciblés, à savoir le retour d’enfants orphelins ou de quelques mineurs dont les mères avaient accepté de renoncer à leurs droits parentaux.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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