Les nouveautés n’échappent pas à la guerre des prix, avec déjà plus de 20% de rabais sur des modèles très récents. Quelles sont les bonnes affaires ?
Si le marché automobile français semble se porter plutôt bien avec une hausse de 2,2% des immatriculations sur les sept premiers mois de l’année, la réalité est loin d’être aussi rose. Avec 1 040 924 véhicules neufs en circulation, 2024 reste encore loin de 2019 (1.338.670 livraisons, soit une baisse de 22,2%). Si le Covid, alors le manque de semi-conducteurs pouvait expliquer les mauvais chiffres de la période 2020-2023, les raisons de la faiblesse de la demande doivent désormais être cherchées ailleurs.
Une offre inadaptée ?
Pour les modèles dont la carrière a débuté il y a trois ans ou plus, la baisse des ventes est logique, mais le manque d’appétit des automobilistes français pour les nouveaux modèles est plus inquiétant. Pourtant, avec plus de 45 voitures nouvelles ou restylées dévoilées depuis le début de cette année, L’offre a rarement été aussi tentante. Mais, de plus en plus équipés et électrifiés, que ce soit partiellement (hybrides) ou totalement, les nouveaux produits s’affichent à des prix qui semblent hors de proportion avec le pouvoir d’achat de la plupart de nos concitoyens.
Les fabricants sont donc confrontés à un dilemme :
- Faut-il, comme promis ces dernières années, ne plus s’engager dans une course aux volumes et se concentrer sur la rentabilité ?
- Ou, au contraire, faut-il reprendre de vieilles recettes et casser les prix afin de maintenir des volumes de vente décents ?
Le grand retour des remises
Pour de nombreuses marques, le choix est rapidement devenu évident et la valse des étiquettes a repris comme au bon vieux temps. Sauf que, désormais, il s’agit de modèles qui viennent tout juste de fouler le tapis du showroom. Une aubaine pour les acheteurs qui, jusqu’à présent, devaient choisir entre une voiture « à l’ancienne » vendue au rabais ou un modèle à la mode facturé au prix fort. Aujourd’hui, avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est possible, comme le montre notre listing ci-dessous.
Bien sûr, pour profiter des plus grosses remises, il faudra faire quelques petits sacrifices (couleur, options, etc.), mais, plus que jamais, le « coût » en vaut la peine.
- BMW iX1 xDrive30 M Sport : – 28 %
- BMW iX2 xDrive30 M Sport : – 14 %
- BMW i5 M60 : -26%
- Cupra Leon 1.5 eTSI Hybride 150 V : – 15%
- Cupra Formentor : 1.5 eTSI Hybride 150 V : – 13%
- Kia EV9 204 Terre : – 13%
- Mini Hatch Cooper S 204 Classic 3 portes : – 11%
- Mini Countryman E 204 Classic : – 14%
- Peugeot 208 électrique 156 GT : – 18%
- Peugeot e-308 GT : – 26%
- Renault Scenic E-Tech 220 Grande Autonomie Techno : – 12%
- Renault Arkana 1.3 hybride doux 160 Esprit Alpine : – 15%
- Skoda Superb Combi 1.5 TSI Hybride 150 Laurin & Klement : – 16%
- Toyota C-HR Hybride Rechargeable 225 GR Sport : – 13%
- Toyota Yaris 116h Conception : – 18%
- Volkswagen Golf 1.5 eTSI Hybride 150 R-Line : – 17%
- Volkswagen Tiguan 2.0 TDI Élégance : -14%
- Volkswagen Passat 1.5 eTSI Hybride 150 Élégance : -22%
- Volkswagen ID.7 Pro 286 Style Exclusif : – 23%
- Volvo EX30 Twin Performance Ultra : – 18 %
Toujours les irréductibles
Si une large part des nouveaux modèles est désormais concernée par cette course aux rabais, certains constructeurs s’y refusent encore. Du moins pour le moment, car la « realpolitik » commerciale devrait vite s’imposer à eux. Il ne faut en tout cas pas imaginer obtenir le moindre rabais sur les Citroën C3, Dacia Spring, Lexus LBX et Renault Rafale.
Quant aux offres faites sur l’Audi A3 Allstreet (-5% max), le Nissan Qashqai restylé (jusqu’à -8%), le Peugeot 5008 (autour de -3%) et le Renault Symbioz (de -3% à -5%), elles ne justifient pas de se précipiter chez son concessionnaire pour signer un bon de commande.
