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les 15 glorieuses du Real Madrid

les 15 glorieuses du Real Madrid

Equipe la plus titrée de l’histoire de la Ligue des Champions avec 15 trophées, le Real Madrid a connu trois périodes majeures qui lui ont permis de se constituer un palmarès extraordinaire dans la première compétition de clubs d’Europe.

– L’ère des pionniers (1956-1966)

Ligue des Champions : les 15 glorieuses du Real Madrid

Dirigé par Alfredo Di Stefano, le Real Madrid règne en maître sur le continent depuis la création de la Coupe d’Europe en 1956. Cette année-là, les Merengue s’imposent face au Stade de Reims de Raymond Kopa au terme d’une finale indécise (4-3) au Parc. des Princes, le début d’une domination qui ne s’arrêtera qu’après cinq titres consécutifs.

Madrid a vu défiler les plus grands joueurs de l’époque : Di Stefano, Ballon d’Or en 1957 et 1959, bientôt rejoint par Kopa, Ballon d’Or en 1958, et le Hongrois Ferenc Puskas.

Après deux finales perdues en 1962 contre le Benfica Lisbonne d’Eusebio et en 1964 contre l’Inter Milan, le Real se retrouve à nouveau sur le toit de l’Europe en 1966, sans se rendre compte qu’il entame alors une très longue traversée du désert sur la scène continentale.

– Fin de la famine et retour au sommet (1998-2002)

Malgré des trophées nationaux à la pelle, deux finales de Coupe perdues en 1971 et 1983 et une autre en Coupe des Champions en 1981 (défaite face à la Roma), le Real devra attendre le milieu des années 1980 pour retrouver un peu de ses forces. Splendeur européenne.

Le célèbre « La Quinta del Buitre », un groupe de cinq jeunes joueurs formés au club composé de Manolo Sanchis, Martín Vazquez, Michel, Miguel Pardeza et Emilio Butragueno, va redonner un peu d’éclat aux Madrilènes, vainqueurs de deux Coupes UEFA en 1985 et 1986. Mais le succès en Champions La Coupe continue de leur échapper et l’équipe de Butragueno échoue à trois reprises en demi-finale. La disette en C1 a pris fin en 1998 face à la Juventus Turin (1-0), 32 ans après le dernier sacre madrilène.

L’arrivée à la tête d’un vétéran de la maison, Vicente del Bosque, puis l’accession à la présidence de Florentino Perez en 2000, permettront au Real de se maintenir au sommet de l’Europe (2000, 2002). Le dirigeant a assaini les comptes en vendant le centre sportif du club à la municipalité à un prix préférentiel et s’est lancé dans l’acquisition de stars, sur le modèle qui avait fait la joie des Madrilènes dans les années 60.

Durant l’ère Galactique, le Real a vu défiler une armada de stars (Figo, Zidane, Ronaldo, Beckham, Owen, Roberto Carlos…). Une volée fantastique de Zidane, devenue légendaire, a permis aux troupes de Del Bosque de remporter une 9e C1 en 2002 contre Leverkusen mais le bilan global de cette période restera mitigé et contrasté avec les échecs répétés en Europe après 2002.

– Ancelotti-Zidane, duo en or

Après un court intermède avec Ramon Calderón en tant que président (2006-2009), Pérez est revenu aux affaires et le leader a poursuivi sa politique de star. Sous la houlette du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo, leader offensif parfaitement épaulé par Karim Benzema, et sous la direction de l’un des techniciens européens les plus réputés, Carlo Ancelotti, Madrid ne laissera que des miettes à ses rivaux.

Le technicien italien remporte le « décima »Le 10e titre européen du Real, en 2014. Puis c’est son adjoint Zinédine Zidane, devenu n°1, qui prend le relais pour réaliser un triplé inédit pour un entraîneur (2016, 2017, 2018).

En 2022, l’ancien N.10 des Bleus et de CR7 quitte Madrid mais le Real reste maître de la Ligue des Champions grâce au retour d’Ancelotti sur le banc et de Benzema au sommet de son art. Lors d’une finale disputée au Stade de France et marquée, avant le coup d’envoi, par des incidents autour de l’enceinte et de graves dysfonctionnements du système de sécurité, les Merengue se sont imposés 1-0 face à Liverpool sur un but de Vinicius.

Deux ans plus tard, le Brésilien récidive contre le Borussia Dortmund à Wembley (2-0) et offre un 15e trophée aux Merengue et un 5e à Ancelotti, l’entraîneur le plus titré de la compétition.

kn/bvo

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