L’équipementier automobile Valeo va supprimer 868 postes dans huit de ses sites français, a annoncé ce mercredi 27 novembre 2024 la direction du groupe. Selon un porte-parole de la direction, le plan annoncé par cette dernière prévoit 694 départs contraints et 174 départs volontaires. Mais, selon le syndicat Force ouvrière, le total pourrait atteindre 1.282 suppressions si les salariés refusent de changer de site. Le calendrier de ces suppressions d’emplois reste à déterminer.
Selon Reutersle site de La Suze-sur-Sarthe serait totalement fermé, tout comme celui de La Verrière (Yvelines), dont les activités de recherche et développement seront transférées sur un autre site. Selon leAgence France Presse, le site de L’Isle-d’Abeau (Isère) ne fermera pas, mais verra ses effectifs réduits, avec 70 salariés au lieu de 308 jusqu’à présent. Les sites de Sainte-Florine (Haute-Loire), Reims (Marne), Laval (Mayenne), Amiens (Somme) et Limoges (Haute-Vienne) sont également concernés. Par ailleurs, 200 postes pourraient être supprimés en Allemagne, en République tchèque et en Pologne.
Vague de licenciements en France
Cette annonce intervient au moment où l’industrie française, et notamment le secteur automobile, fait l’objet de nombreux plans sociaux. Début novembre, Michelin a annoncé qu’il allait supprimer 1 254 postes d’ici 2026. La grande distribution est également touchée puisqu’Auchan a de son côté annoncé la suppression de 2 389 postes.
Le secrétaire général de la CGT avait estimé « que plus de 150 000 emplois disparaîtraient, probablement plus » dans les mois à venir, avec un « effet domino tout au long de la chaîne de sous-traitance ».