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l’équipe de France termine deuxième de son groupe après son nul face à la Pologne et ne rassure pas avant les huitièmes de finale

En plus de ne pas pouvoir battre un adversaire déjà éliminé (1-1), les Bleus se retrouveront mardi dans la partie la plus difficile du tableau.

France Télévisions – Éditorial Sport

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La frustration de Kylian Mbappé, entouré de Théo Hernandez et Adrien Rabiot, lors du match entre la Pologne et la France, le 25 juin à Dortmund (Allemagne).  (FRANCK FIFE / AFP)

L’équipe de France avait l’occasion de réaliser un coup double : marquer enfin toute seule et terminer première de son groupe. Elle n’a accompli qu’une seule de ces deux missions, mardi 25 juin, en faisant match nul (1-1) face à une équipe polonaise déjà éliminée. Les Bleus pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score grâce à un penalty de Kylian Mbappé (56e), auteur de son premier but dans un Euro, mais ont été pénalisés dans le même exercice par Robert Lewandowski (78e).

Le résultat est insuffisant pour reprendre la première place du groupe D, grattée par l’Autriche, tombée dans le même temps face aux Pays-Bas (3-2). En huitièmes de finale, les Bleus affronteront les deuxièmes du groupe E le 1er juillet à Düsseldorf, en Belgique mais aussi en Slovaquie, en Roumanie et en Ukraine. Surtout, ils sont transférés dans la partie la plus haute du tableau, où figureront certainement l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne.

La bonne nouvelle, c’est que l’équipe de France dispose de six jours pour préparer son match, ce qui ne sera pas de trop pour tenter de gommer les nombreux manquements constatés. Le retour de Kylian Mbappé et la titularisation de Bradley Barcola n’ont pas changé le visage de cette équipe toujours inefficace malgré sa domination. Un but en cours de match est toujours attendu même si la phase de groupes vient de se terminer.

En face, si le gardien polonais Lukas Skorupski, remplaçant habituel, a certes réalisé sept arrêts, c’est le manque de tranchant et d’inspiration des attaquants français qui restera dans les mémoires. Sur les 49 tirs tentés en trois matches par les Bleus, un seul a fait trembler les filets, sur penalty. Avec un peu plus de réalisme, ils auraient pris le large et le but de Robert Lewandowski n’aurait pas suffi à les tenir en échec mardi.

La frustration est d’autant plus grande que Mike Maignan avait stoppé la première tentative du Polonais, qui revenait sur la pelouse du stade qui l’avait vu exploser en Bundesliga. Le VAR est intervenu pour signaler au gardien de l’AC Milan qu’il n’avait pas les deux pieds sur sa ligne. Une fois à égalité, les Bleus n’ont plus rien proposé de cohérent dans les dix dernières minutes et ont même reculé face à la ferveur d’un public polonais particulièrement heureux de voir son équipe sauver l’honneur.

Pour la première fois sous l’ère Didier Deschamps, l’équipe de France ne termine pas première de son groupe dans un tournoi majeur (Euro + Coupe du monde). Un élément déclencheur devrait trouver le visage du finaliste de la dernière Coupe du monde.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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