L’équipe de France s’est qualifiée pour la finale après sa victoire acharnée contre la Suède
Poussés dans leurs retranchements par les Suédois et longtemps menés, les Bleus n’ont rien lâché pour s’offrir une troisième finale olympique consécutive.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 2 min
Il y a eu l’argent à Rio en 2016, l’or à Tokyo en 2021, et ce sera encore l’un de ces deux métaux autour du cou des Françaises samedi. Pour la troisième fois consécutive, les Bleues, qui ont arraché la prolongation quelques secondes avant la sirène, se sont qualifiées pour la finale des Jeux olympiques grâce à leur victoire contre la Suède (31-28), jeudi 8 août, au stade Pierre-Mauroy (Villeneuve d’Ascq).
Avec deux gardiens d’exception, qui ont compensé le manque d’efficacité offensive de leurs coéquipiers, les joueurs d’Olivier Krumbholz ont réussi à inverser la tendance en fin de match après avoir été longtemps menés au score.
Pourtant, elles avaient jusque-là dominé le tournoi olympique, et le niveau de jeu affiché laissait espérer le meilleur pour cette équipe française. Face aux Bleues, les Suédoises, battues au même stade de la compétition lors du dernier Mondial en décembre, et aux JO de Tokyo. Mais, même en confiance, les Bleues ont tremblé, le couperet ne tombant qu’en prolongation, dans un stade Pierre-Mauroy incandescent.
Si elles étaient dans un tel pétrin, menées de quatre buts à un quart d’heure de la fin du temps réglementaire (16-20), c’est en partie parce que les Bleues se sont heurtées à un obstacle : Johanna Bundsen. La gardienne adverse a réalisé 16 arrêts (37% de réussite). Dans le but français, Laura Glauser, remplacée par Hatadou Sako, a également réalisé une superbe première période. Très superbe même (48%), mais ses parades ont longtemps servi à compenser le manque de réussite offensive de ses coéquipières. Les Bleues ont perdu trop de ballons en attaque et ont été peu douées au tir, avec une efficacité réduite à 37% avant la pause.
Au retour des vestiaires, Laura Glauser n’était plus aussi en réussite (1/10), et Hatadou Sako, qui avait jusque-là arrêté deux lancers de sept mètres, prenait le relais. En ajustant un peu leur mire offensivement, les Tricolores parvenaient à combler le déficit, et Tamara Horacek arrachait la prolongation à 15 secondes du temps réglementaire (25-25).
La vérité de la veille dans le jeu masculin s’est une nouvelle fois vérifiée : l’équipe qui égalise en toute fin de match prend l’avantage psychologique. Revigorés et portés par la foule parfois assourdissante du stade Pierre-Mauroy, les Bleus se sont littéralement déchaînés. Ils ont pris trois buts d’avance en cinq minutes (29-26), grâce à plusieurs arrêts décisifs d’Hatadou Sako, ce qui a largement suffi à valider leur billet pour la finale dans l’euphorie et à écarter les Scandinaves. Il leur faudra redescendre vite : la Norvège ou le Danemark les attendront samedi.