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L’équipe de France masculine déchaîne la « furia francese » contre l’Italie

Le Français Trévor Clévenot (numéro 17) au filet, lors de la demi-finale masculine de volley-ball entre l'Italie et la France, lors des JO de Paris, à l'Arena Paris Sud, le 7 août 2024.

Peu médiatisé en France en dehors des Jeux Olympiques (JO) – alors qu’il est naturellement pratiqué comme un loisir –, le volley-ball possède un charme unique fondé sur son caractère imprévisible et tempétueux. Avec des tirs et des rebonds brillants qui peuvent renverser le cours d’un match et donner de la puissance au cours d’une compétition.

C’est encore un peu plus vrai quand les Bleus jouent, précédés d’une réputation qui leur permet de remplir à ras bord le Hall 1 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris depuis leur entrée en lice dans le tournoi olympique. « Il n’y a rien d’écrit, confiait le capitaine Benjamin Toniutti avant cette rencontre. Nous avons clairement l’ambition de remporter une médaille, mais nous ne sommes pas les seuls. A l’exception de l’Egypte, les onze autres équipes peuvent en gagner une. L’irrégularité en termes de résultats est créée par le niveau des adversaires.

Après leur éclatante victoire (3-0) mercredi 7 août aux dépens de l’Italie, championne du monde en titre, les Français ont, en tout cas, la garantie minimale de décrocher la médaille d’argent. Pour l’or, ils devront vaincre l’autre grand favori, la Pologne, en finale, samedi 10 août, à 13 heures. Une victoire les ferait entrer dans l’histoire olympique de ce sport, puisqu’ils deviendraient la troisième nation à réaliser un doublé, après l’URSS (en 1964 et 1968) et les Etats-Unis (en 1984 et 1988).

« Merci au public »

Dans deux ambiances diamétralement opposées. La liesse parisienne contraste, en effet, avec le parcours feutré qui fut le leur, lors des Jeux de Tokyo, en 2021. Il s’agissait de la première consécration olympique pour un pays qui n’avait, jusque-là, jamais dépassé le stade des quarts de finale (à Séoul, en 1988). En l’absence d’un seul spectateur, le centre Barthélémy Chinenyeze rappelait mi-juillet : « Il n’y avait aucun bruit, à part les conversations des joueurs entre eux. J’espère qu’à Paris, on ne s’entendra pas. » C’est dans un vacarme assourdissant que les hommes dirigés par le sélectionneur italien Andrea Giani ont pulvérisé leurs malheureux compatriotes.

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Celui qui détient le record du plus grand nombre de sélections (474) lorsqu’il jouait pour son pays n’avait aucun scrupule. « Les joueurs m’ont fait un cadeauil a remercié. L’Italie n’a pas trouvé la solution. Nous avons été disciplinés en continuant à mettre la pression dans le troisième set. Il faudra mettre la même pression sur les Polonais au service et à la réception. Merci au public qui nous a aidés sur les points importants.

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Cammile Bussière

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