L’équipe de France féminine de poursuite par équipes jouera pour une potentielle place de bronze aux JO de Paris 2024

Avec un 7e temps en qualifications mardi, les Françaises joueront mercredi pour une potentielle médaille de bronze. Clara Copponi, Valentine Fortin, Marion Borras et Marie Le Net ont certes battu le record de France d’une seconde et demie (4’8 »797 contre 4’10 »272 en avril à Milton) mais ont souffert dans la première partie de course.

 » Ce n’est pas bien, a admis sans détour le sélectionneur national Samuel Monnerais. On n’est pas venu pour un record de France, c’est totalement anecdotique. Les filles, à leur niveau, elles valent deux secondes de plus. Aujourd’hui, certaines manquent de beaucoup de watts sur les pédales. Comme d’habitude, Marion (Borras) était très forte. C’est elle qui… Le terme n’est peut-être pas bien choisi… C’est elle qui nous a un peu tirés du naufrage aujourd’hui. »

La grosse performance est venue de l’équipe des Etats-Unis (dont Chloe Dygert, médaillée de bronze du contre-la-montre, et Kristen Faulkner, tenante du titre sur la route) venue prendre la 2e place de ces qualifications. La Nouvelle-Zélande et l’Italie, deux des nations favorites, ont également fait bonne figure (1ère et 4e). Les Néo-Zélandaises se sont rapprochées à quatre dixièmes du record du monde des Allemandes, datant des Jeux de Tokyo. La Grande-Bretagne, même sans la star Katie Archibald (blessée avant les Jeux), a signé le 3e temps.

Seules les quatre meilleures équipes joueront pour l’or. Les quatre meilleures équipes s’affronteront mercredi (1er contre 4e, 2e contre 3e) et les deux vainqueurs accéderont à la finale. Le match pour la médaille de bronze sera déterminé par le temps parmi les six autres équipes (les deux perdants des « demi-finales » et les autres équipes qui s’affronteront ailleurs). Le match pour la médaille de bronze aura lieu jeudi.

Mercredi, la France affrontera l’Australie (6e). La Nouvelle-Zélande affrontera l’Italie, et les Etats-Unis affronteront la Grande-Bretagne pour jouer une place en finale.

« Elles ont parfois du mal à rentrer dans leur tournoi. Ça leur est arrivé l’an dernier aux Championnats du monde aussi. Par contre, elles ont souvent cette capacité à revenir dans le droit chemin et à se dépasser pour décrocher une place en petite finale et parfois la remporter. »Le sélectionneur français voulait y croire.