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L’équipe de France élimine la Pologne et retrouve la finale de la Ligue des Nations

Les Bleus partiront aux JO de Paris avec une médaille toute fraîche autour du cou, en or ou en argent. Ce samedi à Lodz, ils se sont offert avec brio une finale de Ligue des Nations en venant à bout de la grande Pologne et de ses 11 000 supporters en feu, au terme d’un formidable combat de 2h04′ (2-3 : 25-22, 22-25, 23-25, 25-20, 16-18).

Trois ans après son triomphe de 2022, l’équipe de France tentera de remporter son quatrième titre dans la compétition estivale (anciennement appelée Ligue mondiale) dimanche (20h) lors de l’acte final face à la Slovénie ou au Japon, qui s’affrontent samedi à 20h

Au lendemain de leur étrange et renversant quart de finale face à l’Italie (3-2 après avoir été menés deux sets à un), les Bleus ont livré une superbe prestation et réalisé un exploit aux dépens des Polonais, champions d’Europe en titre et tenants de cette Ligue. des Nations.

Si Earvin Ngapeth a de nouveau été utilisé à dose homéopathique (mollet), ils ont pu compter sur Yacine Louati, très sanguin après son quart de finale manqué (21 pts à 19/37 attaques, 1 ace, 1 contre), sur des défenses exceptionnelles de Jenia Grebennikov et encore sur d’excellentes entrées en jeu des remplaçants, Antoine Brizard à la passe et surtout Théo Faure à la pointe, absolument éblouissant (20/34 attaques !).

Face à un adversaire qui bénéficiait d’un jour de repos supplémentaire depuis leur quart de finale face au Brésil (3-1), les hommes d’Andrea Giani ont bien mieux débuté la rencontre que la veille face aux Italiens. En difficulté face aux services polonais et à la puissance du pointeur gaucher Bartolomiej Boladz (13/24 attaques au total), ils n’ont jamais baissé les bras lors du premier set, revenant à 23-22 après avoir été menés 23-20. Mais deux grosses erreurs de Joris Seddik puis de Jean Patry ont donné le set aux champions d’Europe (25-22).

Du 17-12 au 22-25, un deuxième set époustouflant

La Pologne a entamé le deuxième set sur le même tempo (9-4). Mais, alors qu’elle semblait s’envoler à 17-12, les Français ont relevé la tête autour de Trévor Clévenot (14 pts à 10/22 attaques, 2 contres, 2 aces) et Nicolas Le Goff (11 pts dont 6 contres !), auteur de trois points d’affilée (19-19). Comme face aux Italiens, Ngapeth a signé une série cruciale au service pour redonner l’avantage à la France (20-22). Nikola Grbic, le légendaire entraîneur serbe de la Pologne, était furieux lorsque Théo Faure a transformé la balle de set pour égaliser (22-25).

La Pologne avait perdu son élan et son service, et sa star d’origine cubaine Wilfredo Leon, hors jeu (seulement 3 pts), rejoignait le carré des remplaçants. Faure, à 24 ans, était encore là pour bousculer les hommes en rouge au milieu du troisième set (14-17). Malgré un ace à 132 km/h de Norbert Huber (18 pts), Yacine Louati réussissait un contre et une attaque clé, avant un « tuyau » (attaque à 3 mètres) de Trévor Clévenot pour remporter la manche (23-25).

Un écart français au quatrième set a relancé les Polonais (19-13). Malgré un nouveau sursaut de Louati (19-16), les champions d’Europe se sont offert un tie-break (25-20).

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C’était la septième fois en 14 matches dans cette Ligue des Nations que les Bleus se retrouvaient à disputer un cinquième set. Et les matchs prolongés fonctionnent visiblement pour eux puisqu’ils en ont désormais remporté cinq.

Cette dernière manche s’annonçait complètement folle. Recentrées, les Bleus démarraient idéalement avec un contre de Trévor Clévenot (2-4). Les choses semblaient mal tourner lorsqu’une superbe attaque d’Antoine Brizard était invalidée par la vidéo pour une minuscule mais bien réelle faute de filet (8-6). A 12-9, la Pologne se dirigeait vers la finale, lorsque Théo Faure sortit sa cape de Superman.

Un tie-break très très Faure

Le fils du grand Stéphane Faure a réussi deux gros services, se traduisant par des contres de Clévenot et Le Goff, et la France revient à 12-12. Ses attaques ont effacé deux balles de match polonaises à 14-13 et 15-14. Un ace d’Antoine Brizard renversait le rapport de force (15-16). Après avoir manqué une première balle de match, Faure en a offert une seconde aux Bleus. Le joueur de pointe l’a lui-même converti après une énième défense de Grebennikov (16-18), déclenchant une folle sarabande. Sur son banc aussi, la France possède un talent incroyable qui lui donne tous les espoirs dont elle a besoin cet été.

Cammile Bussière

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