Après deux matches face à l’Allemagne, l’équipe de France affrontait ce vendredi soir le vice-champion du monde serbe. Un gros test pour les Bleus, un test auquel les Bleus ont eu du mal à répondre. Contre Nikola Jokic et consorts, l’EDF a souvent eu du mal à répondre présent, s’inclinant finalement 67-79.
Voici la feuille de statistiques de France – Serbie
La France entame son quatrième match de préparation avec son cinq de départ : Matthew Strazel, Isaïa Cordinier, Bilal Coulibaly, Rudy Gobert et Victor Wembanyama, de retour après son forfait contre l’Allemagne en début de semaine. Un retour remarquable et ce n’est pas parce qu’il mesure 2m24. Wemby inscrit sept des neuf premiers points de la France, ça sent la mixtape.
En face, c’est Ognjen Dobric qui démarre fort avec sept points rapides. Mais les Bleus, malgré plusieurs turnovers en début de match, parviennent à prendre les devants. Comment ? Grâce à une belle adresse à 3 points du banc (Guerschon Yabusele, Evan Fournier), avec notamment un Frank Ntilikina agressif et en réussite. Franky profite de la bonne relation intérieur-extérieur pour planter de loin, et l’écart monte à +10 pour les Bleus. En face, la Serbie manque d’imagination offensive, et se contente souvent de tirs extérieurs qui ne rentrent pas.
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La France se porte bien dans son basket, mais les choses vont petit à petit commencer à dérailler. Dans le deuxième quart-temps, les Serbes haussent sérieusement le ton sur le plan physique, font un carnage au rebond offensif, et trouvent peu à peu leur adresse. Tel un symbole, Nikola Jokic – discret dans le premier quart-temps – fait sa loi face à Wemby et consorts. Pas en retrait à 3-points, et -1 sur Victor, présence au rebond, le Joker fait un chantier.
Pendant ce temps, les Bleus connaissent un énorme passage à vide offensif. Entre pertes de balle, manque de précision et incapacité à mettre en place des possessions offensives de qualité, l’attaque française est à l’arrêt. Voici quelques chiffres qui résument cette folie : 9-27 pour la Serbie en dix minutes, un seul panier marqué pour la France dans le deuxième quart-temps, et plus de cinq minutes sans marquer le moindre point. 32-45 pour la Serbie à la mi-temps, ça fait très très mal.
Nikola Jokic intimide Victor Wembanyama à l’intérieur pour un et-1. pic.twitter.com/oDgq0tI5i6
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Au retour des vestiaires, Vincent Collet remanie son cinq : Ntilikina, Yabusele et Batum sont sur le terrain, Coulibaly, Gobert et Strazel sur le banc. Mais cela ne donne pas aux Bleus le coup de fouet qu’ils espéraient. Au contraire. La France souffre énormément en attaque et enchaîne les possessions stériles, voire catastrophiques. Comme si cela ne suffisait pas, le Serbe Bogdan Bogdanovic sort de sa surface tandis que l’arbitrage joue la carte de la surenchère. L’écart grimpe à +17.
Au plus bas, les Bleus ne peuvent pas tomber plus bas. Alors ils remontent, doucement mais sûrement. Guidés par un Nico Batum en mode capitaine, l’intensité défensive de l’EDF monte d’un cran, voire deux. Et du coup, ça va mieux, même avec Victor Wembanyama sur le banc. Ce n’est pas l’extase en attaque mais ça provoque des tirs. Les turnovers provoqués offrent aussi de nouvelles opportunités offensives. Et un gros tir de Wemby en fin de troisième quart-temps permet à la France de revenir à seulement huit points (52-60). Allez, on y croit !
La dynamique est française, mais il faut encore la maintenir. Le problème, c’est que les Bleus perdent le ballon les uns après les autres en début de quatrième. La dynamique semble déjà brisée. Victor peine particulièrement face à la pression défensive serbe. Heureusement, la Serbie perd sur la ligne des lancers francs, ce qui laisse la porte ouverte aux Français pour un éventuel retour. Il n’y a « que » dix points d’écart à cinq minutes de la fin. Dix points, puis huit, et même six après un contre de Wemby suivi d’un dunk de Matthias Lessort (63-69).
Et si ?
Les espoirs français sont encore renforcés après un dunk de Bilal Coulibaly, avant d’être… étouffés par deux gros paniers à trois points de Vasilije Misic et Filip Petrusev. Bogdan Bogadnovic en ajoute un à son tour alors que Nikola Jokic est sur le banc, ça sent sérieusement le brûlé. Revenus à -4, les Bleus sont vite repoussés à -12. Il n’y aura donc pas de miracle. Score final : 67-79.
Une bataille difficile à l’avantage de la Serbie 💪
Les Bleus se sont inclinés 67-79 à Lyon pour leur 4e match de préparation. #TeamFranceBasket | #PassionatelyBlue | #FRASRB pic.twitter.com/KR1hMEu462
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