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L’épreuve anticipée de mathématiques, nouveau casse-tête dans l’interminable réforme du baccalauréat

À quoi ressemblera le test de mathématiques prévu pour les élèves de 1re année ?D passera-t-il en juin 2026 ? Personne ne le sait encore. Le contenu et le coefficient doivent être « défini au printemps »selon les proches de la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet.

Gabriel Attal avait annoncé la tenue d’un tel événement lors de son passage rue de Grenelle, en décembre 2023.moi Genetet l’a confirmé, mardi 12 novembre, afin de marquer « une exigence renouvelée pour les futurs citoyens du XXIee siècle «  et« offrir une culture scientifique et mathématique commune ».

Si le principe de cette épreuve est peu contesté, sa mise en œuvre paraît périlleuse aux acteurs éducatifs, tant les mécaniques du baccalauréat sont complexes et les équilibres fragiles. D’autant qu’aucun groupe de travail avec les organisations syndicales ne s’est réuni pour réfléchir au changement annoncé fin 2023 avec cette nouvelle épreuve anticipée. Le « nouveau ferry », lancé en 2018 par Jean-Michel Blanquer, ne parvient pas à trouver son rythme de croisière. Depuis 2020, la session 2025 est la seule à ne pas avoir vu le moindre changement dans son contenu.

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Anne Genetet voit dans ce nouvel examen de mathématiques l’opportunité de« évaluer de la même manière » en 1ère annéeD « nos deux fondamentaux : les mathématiques et le français ». Seul problème : enseigner les mathématiques en 1ère annéeD ne se déroule pas du tout de la même manière que celui du français, qui est en réalité commun à tous à raison de quatre heures par semaine. En mathématiques, 65% des élèves en 1D optez pour l’enseignement de spécialité et ses quatre heures par semaine. Depuis septembre 2023, les autres disposent d’une heure et demie dans leur planning pour cette discipline.

« Rouvrir la boîte de Pandore »

« Nous ne sommes pas opposés à cette épreuve, qui pourrait marquer la véritable fin de la scolarité obligatoire, mais il y a une question d’égalité qui se pose dans la configuration actuelle »souligne Claire Piolti-Lamorthe, présidente de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public (Apmep).

Face à cette difficulté, le ministère s’oriente désormais vers deux épreuves, une pour les non-spécialistes, basée sur l’enseignement du tronc commun, et une pour les spécialistes, axée sur l’enseignement de spécialité, selon l’entourage d’Anne Genetet. L’enseignement scientifique du tronc commun doit, quant à lui, « garder un contrôle continu ».

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Cammile Bussière

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