La coqueluche continue de circuler activement en France. Dans un nouveau rapport publié ce mardi 30 juillet 2024, relayé par leAFPSanté publique France observe « la poursuite de l’épidémie de coqueluche sur le territoire national » ces dernières semaines.
« Si certains indicateurs semblent être en baisse » y compris une accalmie dans les visites aux urgences, « L’interprétation doit être prudente car les données de juillet ne sont pas encore consolidées »a indiqué l’agence.
Six nouveaux décès d’enfants depuis fin juin
La coqueluche, maladie bactérienne et non virale, est souvent bénigne, mais peut entraîner de graves complications respiratoires et neurologiques, parfois mortelles chez les bébés. Depuis le début de l’année, 20 enfants sont morts de la coqueluche, selon ce dernier bilan. Fin juin, ce chiffre s’élevait à 14 décès.
Lire aussi : Les cas de coqueluche augmentent : pourquoi la maladie se propage
L’agence a également recensé huit décès d’adultes liés en partie à la coqueluche, mais pour ces personnes, toutes âgées de plus de 50 ans, la maladie n’est pas considérée comme la principale cause de décès.
Vacciner davantage de femmes enceintes
La France, comme de nombreux autres pays, connaît depuis plusieurs mois une recrudescence de la coqueluche, dans un contexte marqué par la résurgence de nombreuses autres maladies infectieuses comme la rougeole.
Les médecins regrettent que la vaccination contre la coqueluche ne soit pas encore systématique pour les nourrissons, d’autant que le vaccin est recommandé depuis plusieurs années lors de la grossesse afin d’immuniser immédiatement le nouveau-né.
La Haute Autorité de santé a récemment souligné la nécessité de vacciner davantage de femmes enceintes. Elle a également étendu ses recommandations de vaccination à toute l’entourage du bébé, y compris les frères et sœurs ou les grands-parents, si la mère n’a pas été vaccinée au moins un mois avant l’accouchement.
