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Léo Coly après Castres – MHR : « On en fait le plein, mais on va s’appuyer sur les qualités individuelles de chacun »

Le demi de mêlée du MHR, Léo Coly, s’est présenté en conférence de presse après la défaite de son équipe à Castres ce samedi 11 mai.

Vous avez vécu un match particulier. Buteur, ouvreur après vingt minutes…

Quand on joue à la charnière, en tout cas, on est exposé. C’était mon premier match en 10. Je découvre. J’ai essayé de m’adapter au mieux. Il y a pas mal d’échecs qui nous coûtent cher.

Pourquoi avoir pris la responsabilité du but, au détriment de l’habituel botteur Louis Carbonel ?

Nous en avons discuté entre nous. Louis (Carbonel) était moins bien et ça ne me dérangeait pas d’aider. J’ai eu des échecs. J’étais dérangé par le vent, je tapais mal. J’en assume la responsabilité. Cela arrive à tous les buteurs. Aujourd’hui, c’était un jour de congé.

Vous tentez le drop en toute fin de match dans une situation un peu confuse. Comment vivez-vous ce moment ?

Nous voulions garder le ballon au plus près pour faire commettre des erreurs à Castres. Mais nous ne sommes pas du tout efficaces. Nous sommes deux à partir à l’heure. Je ne vois pas comment on peut les mettre en danger. Le ballon sort un peu, je vois qu’on tape pour rien, et je prends la responsabilité de tenter le drop. C’est la première fois que je me trouve dans une situation comme celle-ci. Cela ne m’a pas souri.

De manière générale, comment avez-vous vécu le match ?

Il y a eu deux fois. Une ouverture forte dans laquelle on est dominant, on est efficace et on se nourrit des erreurs de Castres. Après, on s’est un peu effacé. En fin de compte, c’est nous qui perdons. Je rate beaucoup d’occasions au pied, donc…

Depuis un an, il faut prendre soin de nos têtes. On est dans une situation où tous les matches qui se jouent à un point, c’est nous qui les perdons. Est-ce mental, physique, tactique… Il y a sûrement plusieurs explications. Mais je pense que la partie mentale est prépondérante.

« C’est la fierté qui doit parler maintenant »

Pourtant, l’état d’esprit est là.

Si nous ne jouons pas de manière agressive et ne survivons pas, nous ne comprenons rien. L’état d’esprit est le minimum. Mais lorsqu’il s’agit de réaliser nos moments forts, nous n’en sommes pas là.

Le barrage, vous y pensez ?

Ce serait mentir de dire non. Depuis le début de la saison, nous occupons les trois dernières places. Il peut toujours y avoir un miracle mais tout le monde sait que c’est une possibilité. Nous serons prêts. Il faut juste être réaliste.

Le caractère sera mis à l’épreuve…

C’est la fierté qui doit parler désormais. À un moment donné, quand tous les lundis on arrive à l’entraînement la tête à l’envers parce qu’on a perdu à chaque fois, on en est plein. Je vous le dis, nous en sommes pleins. C’est difficile à dire, difficile à vivre. Mais c’est là que nous nous retrouverons, là où nous ferons appel aux qualités individuelles de chacun, qu’elles soient mentales ou physiques. Nous devons prendre tout ce qui peut nous tirer vers le haut.

Cammile Bussière

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