Pressman, nommé par le président américain sortant Joe Biden, a fait ces remarques alors que Trump continuait de couvrir d’éloges Orbán pendant la campagne.
Trump, désireux de montrer qu’il n’est pas totalement impopulaire de l’autre côté de l’Atlantique, cite constamment le soutien dont il bénéficie auprès d’Orbán, le qualifiant la semaine dernière encore de « l’un des hommes les plus respectés » et de « Premier ministre intelligent de Hongrie ».
Le sentiment est réciproque. Le mois dernier, Orbán a déclaré aux médias d’Axel Springer, propriétaire de POLITICO, qu’il pensait que Trump remporterait les élections, ajoutant : « Je crois que ce sera bon pour la politique mondiale. » Orbán a qualifié Trump d’« homme de paix ».
Pressman a remis en question cette approche dans son discours au Forum de Budapest : « Je ne pense pas que les actions qui risquent de réduire une alliance de sécurité entre deux grandes nations en une alliance politique entre deux grandes personnalités servent une quelconque relation démocratique et alliée, où que ce soit. »
« Les États-Unis ont des alliances avec des pays, pas avec des personnalités en leur sein », a-t-il ajouté. « Le gouvernement hongrois a montré haut et fort qu’il se distanciait de ses alliés, de l’Europe et des États-Unis. »
En juillet, Orbán a apporté son soutien diplomatique au président russe Vladimir Poutine, qui se trouvait jusqu’alors isolé, lors d’une visite à Moscou alors que son pays assurait la présidence tournante du Conseil de l’UE. Au Kremlin, Orbán s’est dit « reconnaissant » de l’hospitalité de Poutine, faisant pression sur l’Ukraine pour qu’elle envisage des négociations.
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