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L’envoyé de Biden considère la désescalade entre le Hezbollah et Israël « urgente »

L’envoyé spécial américain Amos Hochstein a appelé mardi à une désescalade des tensions. » urgence «  du conflit entre le mouvement islamiste libanais Hezbollah et Israël à la frontière entre les deux pays, sur fond de guerre à Gaza.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre, le puissant Hezbollah pro-iranien échange régulièrement des tirs avec l’armée israélienne, en soutien à son allié palestinien.

« Le conflit entre Israël et le Hezbollah a assez duré »a déclaré l’envoyé du président Joe Biden lors d’une visite à Beyrouth, après un voyage à Jérusalem. « Il est dans l’intérêt de tous de résoudre ce problème rapidement et par la diplomatie, c’est à la fois réalisable et urgent. »

 » La situation est grave «  et les États-Unis veulent éviter « une guerre à grande échelle »a déclaré M. Hochstein, qui s’est entretenu à Beyrouth avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri.

Le Hezbollah, qui affirme avoir mené plus de 2 100 opérations militaires contre Israël depuis le 8 octobre, a intensifié ses attaques contre des cibles militaires dans le nord de ce pays la semaine dernière, après la mort de l’un de ses principaux commandants lors d’une frappe israélienne.

Lors de la visite de M. Hochstein, le mouvement libanais a annoncé une attaque de drone contre un char israélien dans la zone frontalière.

Israël a de son côté mené plusieurs frappes sur le sud du Liban, frontalier du nord d’Israël, au cours du week-end, dont l’une a tué lundi un combattant du Hezbollah.

Le 31 mai, Joe Biden a annoncé un plan de cessez-le-feu à Gaza, plan présenté comme venant d’Israël.

« Un cessez-le-feu à Gaza ou une solution diplomatique alternative pourraient également mettre fin au conflit de l’autre côté de la Ligne bleue », a déclaré M. Hochstein, en référence à la ligne de démarcation fixée par l’ONU entre le Liban et Israël. Cela permettrait également « le retour des civils déplacés » des deux côtés de la frontière.

Amos Hochstein a également rencontré le chef de l’armée libanaise, Joseph Aoun, ainsi que le Premier ministre libanais, Najib Mikati.

Plus de huit mois de violences ont fait au moins 473 morts au Liban, dont une majorité de combattants du mouvement islamiste libanais et 92 civils, selon un décompte de l’AFP.

Du côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon Israël.

William Dupuy

Independent political analyst working in this field for 14 years, I analyze political events from a different angle.
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