L’enseignant qui a frappé une fillette de trois ans rompt le silence

Un geste qu’elle ne s’explique pas. Le 3 septembre, dans sa classe, une enseignante a levé la main vers une de ses élèves en pleine crise de larmes, puis l’a aspergée d’eau. Entendue le lundi 16 septembre en garde à vue, elle a décidé de s’exprimer. Ne sortant plus de chez elle, elle a accepté de répondre au journal de 20 heures, se disant « soulagée d’avoir enfin pu donner (sa) version des faits aux enquêteurs. »

Le professeur regrette également « ce geste malheureux et injuste »Elle a évoqué une autre plainte déposée vendredi concernant une gifle qu’elle aurait donnée à un élève en 2012. Elle a rappelé que l’affaire « avait donné lieu à un signalement » puis à une « enquête interne au cours de laquelle l’étudiant en question a admis avoir menti »Selon son avocat, sa cliente n’a jamais frappé d’élève avant le 3 septembre. Selon lui, l’enseignante faisait face à une rentrée chaotique dans une classe surchargée, avait vécu un deuil la veille et était malade. La jeune fille n’est pas retournée à l’école : un psychiatre lui a prescrit deux mois d’arrêt.