Elye Wahi a passé une mauvaise soirée avec l’Olympique de Marseille face à Reims (2-2) lors de la deuxième journée de Ligue 1. Sorti sous les sifflets du Vélodrome, l’attaquant recruté lors du mercato estival a alimenté les doutes d’Eric Di Meco.
Comparé à Mason Greenwood, déjà en forme, et à Amine Harit, décisif, Elye Wahi a eu un peu de mal à briller lors des deux premiers matches de l’OM en Ligue 1. Si l’attaquant de 21 ans a marqué sur penalty contre Brest (5-1), il a déçu contre Reims (2-2) et s’est attiré les foudres des supporters réunis au stade Vélodrome.
« Roberto De Zerbi, quand il dit que le stade est fabuleux, que le public est fabuleux, on ne peut pas avoir les bons côtés avec le mariage et jamais les mauvais côtés, les enterrements », estimait ainsi Éric Di Meco ce lundi pour le premier épisode du Super Moscato Show de la saison sur RMC. « Le mauvais côté de cette ferveur, c’est que malheureusement quand on gâche quatre occasions, dont trois penalties parce que pour moi il y en a trois, ce n’est pas possible ! Voilà ! C’est-à-dire que le ballon qui lui revient et qu’il le remet du plat du pied ou du talon et ça passe au-dessus, ou le un contre un… Je ne suis pas en colère mais je suis passionné. »
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« Lens était très heureux de le vendre »
Arraché au prix fort à Lens, pour environ 30 millions d’euros (bonus compris), Elye Wahi est particulièrement attendu par les supporters marseillais. Au-delà de son manque de buts face à Reims, c’est son adresse et la façon dont il a fait des bêtises devant le but champenois qui perturbe les Marseillais.
« Je l’ai suivi l’année dernière parce que j’ai commenté Lens. J’ai de gros doutes sur son niveau. C’est-à-dire que quand un joueur comme ça marque beaucoup de buts en une année et monte d’un niveau, ça peut être difficile », a poursuivi l’ancien défenseur de l’OM et de l’équipe de France, à propos de l’attaquant de 21 ans. « On l’a vu à Lens, c’était difficile. Et je pense que Lens était très content de le vendre au prix où ils l’avaient vendu parce que pour eux, je pense qu’ils n’y croyaient plus. »
Et Eric Di Meco de poursuivre sur la recrue olympienne : « Et ça rentre dans le reflet de ce qu’il s’est passé dimanche soir, on ne peut pas empêcher les supporters de l’OM d’être des fans de foot et d’avoir vu les matchs de Lens l’an dernier et les performances de Wahi. C’est à dire que je ne crois pas une seule minute que ce qui s’est passé dimanche soir au stade Vélodrome soit uniquement lié à sa prestation de dimanche soir. C’est un attaquant qui gâche des occasions. »
Wahi peut-il encore devenir le chouchou ?
Mais un peu à la manière de Pierre-Emerick Aubameyang, qui a galéré un temps avant de devenir le chouchou du public et de « couper les sifflets », Elye Wahi peut encore inverser la tendance pour Éric Di Meco. Une fois bien intégré à l’OM et au jeu de l’équipe entraînée par Roberto De Zerbi, le prometteur attaquant voudra faire taire les critiques. Et comme l’a souligné Éric Di Meco, les choses pourraient aller très vite pour l’ancien joueur de Montpellier et de Lens.
« La chance des attaquants et surtout des avants-centres, c’est que dès qu’on marque trois buts, les huées cessent. Jean-Pierre Papin, c’était dur au début, Aubameyang on en a parlé… et je peux en citer des dizaines et des dizaines. »