Ils en rêvaient depuis vendredi et ils l’ont fait. Grâce à Lenny Martinez, les coureurs de la Groupama-FDJ ont réussi le triplé lors du triptyque franc-comtois ce week-end. Après avoir réussi à se défaire du local Clément Berthet (Decathlon AG2R La Mondiale) dans les tout derniers kilomètres, le grimpeur de poche s’est imposé fort en indiquant le numéro 3 de la main droite au moment de couper la ligne (voir le classement), ce succès faisant suite à celui de David Gaudu hier au Tour du Jura, et une nouvelle victoire de Lenny Martinez, déjà, vendredi lors de la Classic Grand Besançon Doubs.
« C’est le week-end parfait. Nous espérions en gagner un et finalement, nous avons gagné les trois. Nous pouvons être très fiers », s’est réjoui le vainqueur auprès de DirectVelo, juste avant de monter sur le podium officiel. Et pourtant, Lenny Martinez n’a pas été dans ses meilleures jambes ce dimanche. « Honnêtement, j’étais un peu pire. J’ai souffert de la chaleur hier (samedi) et je n’étais pas au mieux non plus au début de la course aujourd’hui. C’était probablement le contrecoup. Heureusement, je me sentais de mieux en mieux au fil des kilomètres.”.
« UNE GRANDE VENGEANCE »
L’athlète de 20 ans a quand même réussi à faire la différence dans les deux derniers kilomètres en faisant l’effort de rattraper Clément Berthet, qui venait de s’isoler en tête. « Nous étions les deux plus forts dans cette montée. Je suis allé le chercher plusieurs fois. Dans le casque, on m’a dit de me rendre service et d’en mettre un. Mes jambes allaient un peu moins bien, j’étais moins en confiance. Mais il n’y avait pas lieu d’avoir des regrets ».
A la bascule, Lenny Martinez n’a pas hésité à encourager Clément Berthet à collaborer avec plusieurs coups de coude puis un grand geste de la main. « À mon retour, je n’avais pas envie d’en remettre un car je savais qu’il y avait un petit replat plus favorable à sa taille. Je lui ai dit que nous devions rouler ensemble ». Puis, au sprint, le vainqueur de la Classique Var et du Trophée Laigueglia n’a eu aucun mal à s’imposer. « Je pense que c’est une question de fraîcheur. ». Alors que Groupama-FDJ avait terminé 2e de chacune des trois courses d’un jour l’an dernier, elle aura donc réussi à remporter les trois cette fois-ci. Tout un clin d’oeil. « C’est une sacrée stat et une belle revanche ! ».
