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« L’ennemi israélien entraîne la région dans la guerre » : le bilan des frappes israéliennes sur Beyrouth s’élève à 37 morts, dont trois enfants

L’armée israélienne affirme avoir « presque complètement démantelé » la chaîne de commandement militaire du Hezbollah.

Au moins 37 personnes, dont trois enfants et sept femmes, ont été tuées vendredi dans un bombardement israélien dans une banlieue de Beyrouth, a annoncé samedi le ministère libanais de la Santé, le Hezbollah ayant annoncé dans la nuit que la frappe avait tué 16 de ses membres, dont le chef de son unité d’élite Radwan, Ibrahim Aqil.

Outre Ibrahim Aqil, le Hezbollah a déclaré qu’un autre de ses chefs militaires, Ahmed Wahbi, figurait parmi les morts dans la frappe israélienne.

L’armée israélienne a indiqué sur le réseau social X avoir bombardé le sous-sol d’un bâtiment où se réunissaient Ibrahim Aqil et des dirigeants militaires de l’unité Radwan et avoir « presque complètement démantelé » la chaîne de commandement militaire du Hezbollah, mouvement chiite soutenu par l’Iran.

« Au moment de la frappe, Aqil et les commandants des forces de Radwan étaient rassemblés sous un immeuble résidentiel au cœur du quartier de Dahiyah, se cachant parmi les civils libanais, les utilisant comme boucliers humains. »

Écoutez une déclaration du porte-parole de Tsahal,… pic.twitter.com/G3ZmLzxTPW

— Forces de défense israéliennes (@IDF) 20 septembre 2024

Attentats à la bombe au Sud-Liban

L’aviation israélienne a ensuite mené samedi d’intenses bombardements sur le sud du Liban, bastion du Hezbollah, tandis que le mouvement libanais a revendiqué des tirs de roquettes contre le nord d’Israël.

Cet échange de tirs intervient après que 39 personnes ont été tuées mardi et mercredi au Liban dans l’explosion quasi simultanée de centaines d’appareils de communication utilisés par des membres du Hezbollah.

Israël n’a ni confirmé ni nié son implication dans l’explosion des appareils de communication, qui a blessé plus de 3 000 personnes.

« L’ennemi israélien entraîne la région dans la guerre », a déclaré le ministre libanais des Transports, Ali Hamieh, allié du Hezbollah.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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