l’Élysée assure que la France reste « l’amie indéfectible » d’Israël
L’Élysée a rappelé que la France reste « l’amie indéfectible » d’Israël et a condamné les propos « excessifs » de Benjamin Netanyahu. Le dirigeant israélien a estimé samedi soir qu’Emmanuel Macron devrait avoir « honte » pour ses propos sur un embargo sur les armes contre Israël.
Fortes tensions diplomatiques entre la France et Israël, après les propos d’Emmanuel Macron sur un embargo sur les armes contre Israël. Le président français a évoqué pour la première fois la question des armes lors d’un entretien sur France Inter, enregistré lundi et diffusé ce samedi 5 octobre. « Je pense qu’aujourd’hui, la priorité est qu’on revienne à une solution politique, qu’on arrêtez de livrer des armes pour mener les combats à Gaza », a-t-il déclaré.
« La France n’en livre pas », a-t-il immédiatement précisé, visant directement les Etats-Unis. « Je pense que ceux qui (les approvisionnent) ne peuvent pas appeler chaque jour à nos côtés au cessez-le-feu et continuer à les approvisionner », a-t-il ensuite insisté lors d’une conférence de presse, à l’issue d’un sommet de la Francophonie à Paris.
Une « honte », a déclaré Benjamin Netanyahu, dans un discours adressé au président français et à d’autres Occidentaux appelant à des embargos sur les armes contre son pays.
La France « amie indéfectible » d’Israël
Face à la colère du Premier ministre israélien, la France reste « l’amie indéfectible » d’Israël, a-t-on appris auprès de l’Élysée, qui déplore les propos « excessifs » de Benjamin Netanyahu.
« Le président de la République est solidaire de la sécurité d’Israël et le démontre. La France a mobilisé ses moyens militaires face à l’attaque iranienne du 1er octobre, comme elle l’avait déjà fait les 13 et 14 avril », ajoute la Présidence de la République.
« Le président de la République a personnellement fait part au président iranien de l’attachement de la France à la sécurité d’Israël. Il a réitéré que la France ne permettrait pas à l’Iran ou à l’un de ses mandataires d’attaquer Israël et qu’elle nous retrouverait toujours face à lui s’il recourait à la force », insiste-t-il. l’Élysée.