L'électro, maître de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques
Les nouvelles les plus importantes de la journée

L’électro, maître de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques

L’électro, maître de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques

Calibrée sur un format d’environ trois heures à partir de 20h30, la cérémonie comprendra un temps protocolaire, la passation de pouvoir entre Paris et Los Angeles et sera ponctuée de touches artistiques dont la présence de 24 DJ français.

Apothéose de la parenthèse enchantée des JO de Paris, la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques, dimanche au Stade de France, promet un bouquet final imaginatif « autant un spectacle qu’une fête »animée par une vingtaine d’artistes de la scène électro française. Calibrée sur un format d’environ trois heures à partir de 20h30, la cérémonie comportera un temps protocolaire, la passation de pouvoir entre Paris et Los Angeles, prochaine ville hôte, rythmée par des touches artistiques.

LA-2028 a annoncé la participation d’athlètes et d’artistes américains, dont Ali Stroker, une actrice et chanteuse en fauteuil roulant qui chantera l’hymne national, le pianiste aveugle Matthew Whitaker et le rappeur Anderson.Paak.

Le Stade de France, à Saint-Denis (au nord de Paris), se transformera en piste de danse géante pendant environ une heure. Ce spectacle musical, autour du thème « Paris est une fête »se veut rythmée et dansante, avec une tonalité entièrement électro. Mais, comme pour les cérémonies précédentes, Paris 2024 n’a pas dévoilé l’intégralité du programme, notamment complété par une « surprendre ».

De Jean-Michel Jarre à Ofenbach

Une sélection de 24 DJs représentant différentes générations et tendances de la scène française a été annoncée, parmi lesquels Kavinsky (déjà présent lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques), Pedro Winter (aka Busy P, ancien manager de Daft Punk) et les hit makers Martin Solveig (Toutes les étoiles, Bonjour), Le Vengeur (Lignes de fondu), Cassius, Etienne de Crécy…

La jeune garde à succès sera également représentée à travers le duo Ofenbach ou les mélodies tropicales de Polo & Pan, ainsi que des pépites en pleine ascension avec l’électro-techno d’Irène Drésel ou la house décomplexée de Chloé Caillet. « C’est une grande famille. On se retrouve tous dans des clubs ou dans des festivals et, là, on a la chance de pouvoir se produire comme ça devant des millions de personnes à travers le monde. »s’enthousiasme Valentin Brunel, alias Kungs, qui espère « faire danser les gens ».

Membres de la « La touche française » – cet étendard de l’électro française reconnue internationalement et exportée – sera réuni autour de Jean-Michel Jarre, 76 ans, figure tutélaire du genre. « Je ne fais pas un show dans un show. L’idée, quand j’ouvre, c’est de passer le relais à la crème des artistes électro et des DJ français, à la jeune génération. »confiait-il fin août dans un entretien à l’AFP.

L’histoire de la musique électronique

Les artistes devaient se plier aux chiffres imposés par l’organisation pour créer une playlist unique : une seule chanson par DJ – souvent leur titre phare – et qui ne dure pas plus de deux minutes. Le défi est d’atteindre « une harmonie d’artiste à artiste et qui crée une seule et même musique »dessine pour l’AFP Irène Drésel, qui a retravaillé le morceau qu’elle jouera avec son percussionniste.

« L’idée est de faire une sorte de ping-pong : l’un joue, qui renvoie la balle à l’autre, avec une progression musicale vraiment très belle. » Imaginée par Victor Le Masne, le directeur musical des cérémonies, révèle à l’AFP Romain Pissenem, producteur et réalisateur incontournable dans le monde de l’électro, également aux commandes de cette soirée.

Le CV du Français de 46 ans comprend des shows dans des clubs londoniens, des soirées à Ibiza et la tournée mondiale de la star DJ Snake. Dimanche, c’est « Raconter l’histoire de la musique électronique »il a dit, promettant « beaucoup de lumières » et certains « des motifs très symétriques » pour habiller les univers musicaux qui se succéderont.

Dernière célébration de Paris 2024

« En plus d’être une fête, l’idée était de se dire comment on va créer un grand show électronique ? C’est autant un spectacle qu’une fête. »assure Romain Pissenem.

« Nous célébrons la clôture des Jeux paralympiques, la fin de Paris 2024. La dernière fois que nous avons eu les Jeux olympiques, c’était il y a 100 ans, il ne faut donc pas l’oublier. »lance aussi celui qui souhaite que « ce moment festif où tout le monde est réuni » réussir « passer à travers les écrans de télévision des gens ». « Ce sera la dernière carte postale envoyée de Paris »poétise Jean-Michel Jarre.

Quitter la version mobile