Ce lundi 8 juillet, le Conseil constitutionnel a été saisi d’une requête déposée contre les opérations électorales dans la deuxième circonscription de Mayotte. Cette action visant à contester l’élection d’Anchya Bamana est menée par l’Association Unis Contre l’Injustice, représentée par son président Idrissa Sanda.
Au lendemain du second tour des élections législatives, le Conseil constitutionnel a été saisi, lundi 8 juillet, au sujet de la deuxième circonscription de Mayotte. Il s’agit d’une requête déposée contre les opérations électorales. Cette démarche visant à contester l’élection d’Anchya Bamana est menée par l’Association Unis Contre l’Injustice, représentée par son président Idrissa Sanda.
Cette association basée en France est présidée par un jeune étudiant de 19 ans. Ce dernier avait déjà affiché à plusieurs reprises son soutien à Mansour Kamardine. L’équipe de campagne de ce dernier assure ignorer cette démarche. Sur son site, le Conseil constitutionnel précise que l’examen de ce contentieux électoral est en cours.
L’association aurait apparemment dénoncé « irrégularités dans les opérations électorales des 30 juin et 7 juillet« , précise l’autorité. Elle rappelle que son rôle est de « statue(r), en cas de litige, sur la régularité de l’élection des députés et des sénateurs« Sur l’île, personne de l’équipe de campagne d’Anchya ou du RN n’a entendu parler de cet appel.
Daniel Zaidani explique qu’il avait eu des informations selon lesquelles un jeune homme de Labattoir envisageait de déposer un recours sous prétexte de «que nous aurions fait campagne samedi. Mais nous ne contrôlons pas ce que les gens font sur les réseaux sociaux. En tout cas, de notre côté, les règles ont été respectées« Le porte-parole du Rassemblement national se dit serein : »Il faudrait prouver que cela a influencé le résultat du vote. Et nous ne parlons pas d’un ou deux votes.«
Si à Mayotte la démarche semble être passée inaperçue, en métropole, certains sympathisants du Rassemblement national ont déjà réagi pour faire part de leur frustration. Une preuve de plus que désormais, Anchya Bamana, seule députée ultramarine et musulmane du RN, ne passera pas inaperçue.
