L’Egypte propose une trêve de deux jours à Gaza pour libérer les otages…
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L’Egypte propose une trêve de deux jours à Gaza pour libérer les otages…

L’Egypte propose une trêve de deux jours à Gaza pour libérer les otages…

Les autorités irakiennes ont annoncé lundi avoir officiellement protesté auprès du secrétaire général de l’ONU et du Conseil de sécurité contre une « violation flagrante » perpétrée par Israël, dont les avions avaient, selon Bagdad, pénétré l’espace aérien irakien pour frapper samedi l’Iran voisin.

Dans cette lettre de protestation, l’Irak « condamne la violation flagrante perpétrée par l’entité sioniste dont les avions ont violé l’espace aérien et la souveraineté de l’Irak, utilisant l’espace aérien irakien pour exécuter une attaque contre la République islamique d’Iran le 26 octobre », selon un communiqué de le porte-parole du gouvernement Bassim Alawadi.

Le chef des Gardiens de la révolution iraniens, Hossein Salami, a déclaré lundi qu’Israël n’avait « pas réussi à atteindre ses horribles objectifs » avec ces raids, les qualifiant d’« erreur de calcul ». Le général Salami, chef de l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, a menacé Israël de « conséquences amères et inimaginables ».

Le président égyptien a proposé dimanche une trêve de deux jours dans la bande de Gaza pour libérer les otages détenus dans le territoire palestinien. Selon Abdel-Fattah al-Sissi, c’est un préalable avant d’entamer des « négociations d’ici dix jours » en vue d’un « cessez-le-feu complet et de l’entrée de l’aide humanitaire » sur le territoire. Palestinien assiégé et en proie à une catastrophe humanitaire.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé dimanche que la République islamique ne cherchait pas la guerre, mais a promis une « réponse appropriée » aux frappes israéliennes de la veille sur des sites militaires iraniens. « Nous défendrons les droits de notre nation et de notre pays », a-t-il déclaré lors d’un Conseil des ministres. Il a également attribué la montée des tensions régionales à « l’agression » d’Israël et au soutien apporté par les États-Unis à ce pays que Téhéran ne reconnaît pas.

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La tension est encore montée durant le week-end. Israël a mené samedi des frappes aériennes sur des sites militaires iraniens en réponse à l’attaque lancée par Téhéran contre Israël le 1er octobre, en représailles à l’assassinat des dirigeants du Hamas et du Hezbollah, deux mouvements islamistes pro-iraniens en guerre contre Israël. . Téhéran semble pour l’instant jouer la carte de la retenue, mais rien n’est encore fait et le conflit pourrait encore s’étendre.

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