L’Église catholique publie « son mode d’emploi » en cas de péchés à pardonner
Le Vatican a publié ce lundi 13 mai un guide destiné aux fidèles souhaitant obtenir le pardon de leurs péchés. C’est un « comment faire » pour les aider dans leur processus de rédemption.
Assez pour faire pénitence. Pour aider les fidèles qui cherchent à se repentir de leurs péchés, le Vatican a publié ce lundi un « comment faire » pour les croyants.
« Les fidèles véritablement repentants (…) obtiendront du trésor de l’Église une pleine indulgence, la rémission et le pardon de leurs péchés », a expliqué le cardinal Angelo De Donatis, qui exerce les fonctions de grand pénitencier, dans un communiqué. du Vatican.
Cette publication intervient alors que l’Église catholique célébrera son Jubilé ordinaire de 2025. Cette Année sainte sera marquée par de nombreux pèlerinages au cours desquels les pénitents pourront obtenir une indulgence plénière, c’est-à-dire le pardon de leurs péchés mais sous certaines conditions.
Ce sont ces conditions, établies en 1300 par le pape Boniface VIII, qui sont rappelées dans le vade-mecum du Vatican. Si des conditions particulières entourent l’année jubilaire, les voies ordinaires pour obtenir le Pardon resteront valables, notamment la confession.
32 millions de pèlerins attendus à Rome en 2025
Ainsi, les pèlerins pourront recevoir cette indulgence plénière, s’ils effectuent un pèlerinage à Rome dans l’une des quatre basiliques papales (Saint Pierre, au Vatican, Saint Jean de Latran, Sainte Marie Majeure, Saint Paul hors les murs). ), ou en Terre Sainte dans l’une des trois basiliques (Saint-Sépulcre à Jérusalem, la Nativité à Bethléem et l’Annonciation à Nazareth).
Le Vatican estime que 32 millions de personnes feront un pèlerinage à Rome en 2025 pour célébrer cette Année Sainte.
Pour les croyants qui n’ont pas la possibilité d’effectuer ces pèlerinages, les « modes d’emploi » prévoient qu’ils peuvent obtenir le pardon des péchés, « en participant pieusement à des missions populaires, à des exercices spirituels, ou à des réunions de formation sur des textes religieux », ou encore « en visitant pendant une durée suffisante les personnes en difficulté (personnes infirmes, détenus, personnes âgées isolées, personnes handicapées, etc.) ».
Ils peuvent aussi participer à des « initiatives qui mettent concrètement et généreusement en œuvre l’esprit de pénitence », par exemple en redécouvrant « la valeur pénitentielle du vendredi, en s’abstenant, au moins pour une journée, de distractions futiles (réelles ou virtuelles, véhiculées par les médias). et réseaux sociaux), de la consommation superflue, ainsi qu’en allouant une somme d’argent aux pauvres.