D’un point de vue logistique, ces élections législatives anticipées portent un mauvais nom. Annoncée à peine trois semaines avant le premier tour par Emmanuel Macron, l’élection des députés s’organise en urgence. Un véritable défi pour les 36 000 communes françaises, à peine sorties des élections européennes et qui doivent se remettre en « mode électoral » d’ici le 30 juin.
Il leur faudra réinstaller les bureaux de vote, gérer les (nombreuses) procurations, faire imprimer les bulletins de vote, réapprovisionner les enveloppes et, peut-être le plus difficile, mobiliser suffisamment de bonne volonté pour superviser le vote. Un minimum de quatre personnes (un président, deux évaluateurs et un secrétaire) sont nécessaires pour occuper chacun des 70 000 bureaux de vote du pays.
La municipalité recherche des évaluateurs
« Il y a toujours des problèmes avec les évaluateurs. C’est pourquoi, habituellement, nous communiquons très très longtemps à l’avance pour anticiper. Mais nous y sommes…