Un scrutin européen et la France tombe dans l’inconnu avec ces législatives anticipées – les 30 juin et 7 juillet – dans un paysage politique éclaté et contraint à une « recomposition TGV ». Il y a encore une semaine, aucun politologue n’aurait anticipé un tel scénario, « extraordinairement incertain », selon Brice Teinturier de l’institut de sondage Ipsos.
L’Assemblée nationale est dissoute
La crise a été précipitée par l’annonce présidentielle de la dissolution de l’Assemblée nationale dimanche soir, peu après le verdict des urnes : victoire écrasante (31,37%) du Rassemblement national (RN) et débâcle de la majorité présidentielle (14,60%). %). Emmanuel Macron appelle à « un moment de vérité démocratique ». Ses détracteurs dénoncent un « coup de poker » qui sème le chaos et risque de porter l’extrême droite au pouvoir. Les Français sont appelés à descendre dans la rue ce samedi contre l’extrême droite. Beaucoup d’entre eux se mobiliseront-ils complètement après la séquence politique…