Le premier devoir de la droite aujourd’hui est de se montrer coopérative, pour conjurer le spectre du Nouveau Front populaire et de son programme économique délirant.
Cet article est issu du Figaro Magazine
Un pied dedans, l’autre dehors. La droite républicaine (c’est le nouveau nom des députés LR) a manifesté cette semaine sa volonté de réformes en accouchant d’un « pacte législatif d’urgence » plutôt revigorant. Fermeté contre la délinquance, encadrement de l’immigration, lutte contre l’assistance sociale : voilà qui ressemble fort à un véritable programme de droite. Mais Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, au nom des groupes qu’ils président à l’Assemblée et au Sénat, ont aussitôt ajouté qu’ils n’entendaient pas participer au futur gouvernement qui pourrait mettre en œuvre de telles mesures : « Pas de coalition gouvernementale (…), nous sommes indépendants et nous le resterons. »
Au moins, on ne pourra pas les accuser de courir après les postes ministériels. Et même si cette nouvelle version du « soutien sans participation » a un petit goût d’IVet La République, elle, a le mérite d’être constructive : il vaut mieux faire des propositions que de se complaire dans le chaos parlementaire…
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