Les organisateurs du festival dénoncent plusieurs décisions de la municipalité de la communauté de communes qui les mettent en danger.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les organisateurs des Vieilles Charrues s’inquiètent de la pérennité de leur festival, organisé chaque été en Bretagne, dans un communiqué obtenu par France Bleu Breizh Izel. Ils dénoncent le « décisions récentes de la commune de Carhaix et de la communauté Poher » (Finistère) qui compromettent selon eux l’avenir du festival. « Si rien ne change d’ici cet été, l’édition 2024 des Vieilles Charrues pourrait bien être la dernière »ils fustigeent.
Ils pointent notamment la décision de préempter un bâtiment, celui des anciennes chambres consulaires situées à l’entrée principale du festival, et que les organisateurs souhaitaient acquérir. Un compromis de vente a été signé en décembre, l’immeuble devait être occupé cet été. Le festival déplore également une facture de 367 000 euros envoyée, sans concertation, mi-avril par la collectivité pour « l’utilisation du pré de Kerampuilh (où se déroule le festival), des bâtiments et la mise à disposition d’agents municipaux ». Ils jugent ça « Une taxe excessive et injuste ».
Un « acharnement » contre le festival
Les organisateurs soulignent qu’ils offrent de nombreuses récompenses, « notamment plus de 2 millions d’euros de dons, d’œuvres, de spectacles, etc. » Dans ce même communiqué, les Vieilles Charrues accusent la communauté Poher d’avoir pris la décision, en mars, « ne plus rendre disponible la moitié des terrains occupés par les campings du festival à partir de 2026 » et leur « forcez-les à être déplacés ».
Les organisateurs confient ainsi avoir « le sentiment d’éprouver de l’acharnement », évoquant « des choix faits en connaissance de cause » et « des revirements incessants ». « L’accumulation de ces décisions nous conduit à une impasse », regrettent-ils. Si le festival s’est adapté ces dernières années, il affirme ne plus avoir « Pas de marge de manœuvre, pas de solution de repli ». Les Vieilles Charrues appellent donc « aux élus du centre breton pour sauver la fête ».
Le maire de Carhaix, Christian Troadec n’a pas répondu aux sollicitations de France Bleu Breizh Izel.